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Critique de lecoindesmots


Malena. Son nom est Malena. Comme un mantra, elle le répète inlassablement lorsqu'elle débarque à Gênes, en 1982, après avoir fui la dictature argentine en bateau. Malena. Son nom est Malena. Comme un mantra, elle se le répète inlassablement lorsqu'elle vient demander asile en France en tant que réfugiée politique. Malena. Malena. Malena. Les années passent, elle quitte Paris pour le sud de la France et rencontre Arnaud. Pourtant, même après tant d'années, les blessures sont encore béantes et l'horreur trop présente. Malena. Sa famille disparue et ses silences. Ses interminables silences sur son passé et ses années passées sous la coupe des dictateurs qui s'enchaînent, sans répit. Et puis, un jour Malena est retrouvée mutique, sous le choc, en pleine nature. Alors Arnaud va tenter de comprendre, de remonter le fil de l'histoire de celle qu'il aime. de lui donner voix. Enfin. Pour Malena.

C'est finalement ce qui m'a tant plu lors des premières pages qui aura fini par me lasser et incommodera lecture : l'utilisation de la deuxième personne du singulier pour relater l'histoire de Malena. Si j'en comprends la raison, le procédé narratif a rapidement nuit à mon plaisir de lecture et ne l'aura pas permis de m'immerger comme je l'aurais souhaité dans cette quête identitaire portant, notamment, sur les ravages de l'oppression. Une lecture en demi-teinte, donc, sur un sujet qui avait pourtant tout pour me plaire.
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