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Critique de Manonlitetvadrouilleaussi


La belle surprise avec cette masse critique Babelio. J'ai beaucoup aimé ce roman, tant par le fond que la forme. le fond, avec cette jeune femme en exil, réfugiée politique, au passé mystérieux, et la forme, par l'emploi du « Tu » sur pratiquement toute la narration. Mais ce n'est pas tout, ce qui m'a d'autant plus séduite, c'est que l'autrice a réussi à me surprendre !

Découpé en quatre parties, ce roman est foisonnant, très bien écrit et je n'avais qu'une envie, connaître la suite. Les nombreux flash-back nous emmènent dans un pays et une époque dont je connaissais que très peu l'histoire. Pas de réels chapitres, mais des séparations dans le texte qui rendent malgré tout la lecture fluide.

Malena c'est ton nom, raconte l'histoire de Malena qui fuit son pays, l'Argentine, alors en pleine dictature militaire. Mais Malena c'est ton nom, c'est aussi le poids des secrets, les traumatismes et la reconstruction.

1982. On ne compte plus le nombre de disparus, de fusillés ou de prisonniers politiques depuis le coup d'état de 1976. La famille de Malena n'échappe malheureusement pas à la répression puisque ses parents et son frère n'ont plus donné signe de vie. Il est temps pour elle de partir. Faux papiers, nouvelle identité. Commence alors un long périple. Première escale, l'Italie. Irina, Fabio, Marco et l'usine de confection. Puis, direction la France, le Sud et Arnaud. Il faut tout réapprendre, une langue, la confiance, mais surtout se donner le droit d'être enfin heureuse.

Aout 2005. Les décennies ont passé. Malena et Arnaud passent une journée en famille, puis tout bascule. Depuis deux ans, le nouveau président argentin met fin à l'impunité des coupables ayant sévi pendant la dictature. Des procès sont en cours. Les militaires vont être enfin jugés et les recherches vont commencer. Des années que les familles de disparus attendent. Mais pas Malena. Elle, elle fuit l'actualité « Pour se reconstruire, certaines personnes ont besoin de l'oubli. Quand la violence est telle qu'elle n'est plus gérable, le cerveau opère une sorte de mécanisme de sauvegarde pour se protéger. »
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