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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Sola.
Seule, Araceli Ramírez, Mexicaine, immigrée aux USA, pas loin de Los Angeles.
Seule, lors ses activités quotidiennes de femme de ménage dans une superbe maison avec vue sur l'Océan.
Seule et sans papiers, mais payée toutes les semaines.
Seule, lorsque ses patrons, après une violente dispute, abandonnent, chacun de leur côté et sans se concerter, le domicile conjugal pour quelques jours. La mère prend le bébé avec elle, laissant les 2 garçons de 11 et 8 ans à la maison.
Seule pour continuer à tenir la maison, seule pour s'occuper des 2 garçons. Seule, seule, seule...
Après 2 jours de silence total de la part de ses maitres, et ne sachant pas si ceux-ci vont revenir un jour, elle décide de prendre le taureau par les cornes et d'emmener les enfants chez leur grand-père.
Mais le hic, c'est qu'elle ne sait pas où il habite ! Elle s'en va donc à l'aventure, sur base d'une vieille photo.

Et nous voilà partis avec elle, la Mexicana sola, fière et dévouée, responsable et attentive, même si les enfants, elle n'aime pas trop ça.
Une cavale ? Non, une recherche, mais aussi une plongée totale dans un monde nouveau, du moins pour les garçons. Eux qui ne connaissent que l'univers aseptisé de leur quartier clôturé et surveillé, les écoles privées, une mère aux petits soins pour eux, tenant absolument à développer leur intelligence et leur créativité, ils vont côtoyer la communauté des immigrés latinos, dont les enfants « sont une promesse resplendissante, mais sont aussi pauvres et dénués de promesses ».
Car dans ce grand pays démocratique, les immigrés n'ont pas la même valeur que les autochtones. « Les 2 langues, l'espagnol et l'anglais, ne font pas le même poids ».

C'est une plongée dans un monde nouveau pour moi aussi !
Détrompez-vous : je n'ai jamais habité dans une maison luxueuse, je n'ai jamais fréquenté d'école privée, je n'ai jamais eu de nounou mexicaine, mais là, j'ai fait la connaissance d'une réalité sociale que je n'avais jamais vraiment soupesée. Oui, la plupart des « Norteamericanos » veulent chasser les immigrés mexicains, ils ne les emploient qu'à des tâches subalternes et très mal payées et saisissent la moindre occasion pour clamer leur méfiance et jusqu'à leur haine profonde. Jamais je n'avais imaginé une réalité sociale aussi crue. Oui, je sais, je suis assez naïve et je crois en l'être humain...

La cavale de la Mexicana suivie de sa descente en apnée dans les eaux troubles de l'appareil judiciaire sera suivie par les médias au pouvoir stupéfiant. Là encore, ma naïveté a été mise à mal, je peux vous le dire !

Roman sociologique et psychologique, à travers une femme qui ne se laisse pas faire.
Una mujer sola. Estupenda.
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Contrairement à Gridou, j'ai continué ma lecture au delà de la page 150 malgré mon ennui mortel. Et c'est autour de ces pages que j'ai commencé à trouver un peu de suspense, sinon d'intérêt.
Bon, l'histoire pourrait être intéressante, si on veut faire plaisir aux critiques journaux. C'est vrai que l'auteur fait une peinture détaillée des milieux mexicains de la Floride. Cependant j'ai eu l'impression de lire un livre écrit par un ado ou une ado. La bonne mexicaine a des comportements qui paraissent peu vraisemblables mais qui permettent de compliquer l'intrigue à souhait, le fils de 11 ans de l'employeur nord-américain a un niveau de lecture d'un garçon de 18 ans (dixit la psy), le routier de 40 ans tombe amoureux dès le premier coup d'oeil.. Sans compter tous les détails frivoles ou futiles donnés à l'occasion du portrait d'untel ou d'untel, les métaphores tirées par les cheveux..

Bref, j'ai bien suivi l'intrigue jusqu'au bout, mais en sautant pas mal de lignes et avec une nette impression de lire un roman de gare assez mal écrit. Mais ce n'est que mon avis d'amateur.
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Une famille américaine tout à fait banale. Une bonne méxicaine. La famille ne se gêne pas pour "utiliser" leur bonne comme bon leur semble, bien sûr, celle-ci est mal payée. Mais ce n'est pas le fond de l'histoire. Tout ce que je peux dire c'est que c'est un très bon livre qui nous reste en tête longtemps. Il y a peut-être deux ans que je l'ai lu et je me rappelle de toute l'histoire, des détails et bien entendu de la fin, ce qui n'est pas toujours le cas.
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Maureen a trois enfants dont un bébé, son mari Scott dirige une start-up, le rêve américain, la réussite, un modèle du genre... Enfin, c'est ce qu'aimerait Maureen... Araceli travaille chez eux comme bonne, elle est mexicaine. Lorsque Scott découvre l'état de son compte en banque à cause des ambitions ostentatoires de sa femme, la colère éclate, la table basse vole en éclats avec les apparences... Scott et Maureen partent chacun de leur côté et croyant l'utre avec les enfants et la bonne... C'est là qu'une avalanche de malentendus, d circonstances malheureuses vont faire plonger dans les affres de l'Amérique pour les gens comme Araceli, montrés du doigt comme coupables parce que Mexicains. Avec beaucoup de subtilités, d'intelligence, Hector Tobar dénonce les manoeuvres politiques, les préjugés, la course à l'audience des média qui manipulent de ce fait l'information, les pressions de la justice mais aussi les combattants de toutes ces magouilles qui luttent pour la justice car un monde meilleur reste possible, un monde non-manichéen...
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