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Critique de Kez


Kez
16 janvier 2022
Et voilà Les Pérégrins c'est fini.

Un livre plus complexe que "Sur les ossements des morts".

Une écriture toujours aussi soignée et intéressante. Bravo à la traductrice.

Un style qui s'appuie sur les images.

Un ensemble de portraits d'individus très différents.

Un entrelacs entre voyageurs et plastinateurs. Étonnant cette fascination pour l'anatomie et sa conservation.

C'est une seconde lecture, 10 ans après la première que j'avais complétement oubliée. Comme les gouts peuvent évoluer, je vous copie la note que j'avais pondue à l'époque (mars 2011)


J'ai enfin fini les Pérégrins de Olga Okarczuk. Quel soulagement, je comptais les pages restantes….

Je vais être de très mauvaise foi mais même sa première phrase est plate : « J'ai cinq ou six ans »

Pour un roman sur le voyage (ou plutôt sur les gens qui voyagent) je ne peux pas dire qu'il m'ait vraiment transporté (dans le sens de ravie)… J'ai failli laisser tomber au bout de 50 pages.

Ce roman est une suite de personnages différents ayant en commun le fait qu'ils voyagent, et l'intérêt, plus ou moins prononcé, pour la plastination (technique d'embaumement du corps humain / animal). Certains de ces personnages apparaissent, disparaissent, on ne sait pas trop pourquoi. Cela peut être des voyages temporels (retour historique) et géographiques.

J'ai aimé cette Polonaise immigrée aux antipodes, par contre les autres m'ont souvent laissé indifférent. C'est poussif. J'y ai retrouvé l'idée de l'Homme qui parle de Llosa dans cette secte russe qui doit voyager pour ne pas se laisser emporter par l'adversité. Mais franchement cela n'a pas l'intérêt d'un Llosa.

Mme Olga Okarczuk, je ne vous relirai pas.

Comme quoi, avec le temps... 10 ans plus tard, j'ai aimé ce livre.



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