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Critique de karkarot


Les Cosaques est le premier roman de Léon Tolstoï, publié juste avant Guerre et Paix. On en retrouve un des thèmes: la guerre. Comme son nom l'indique c'est l'histoire d'une jeune cosaque, c'est à dire un cavalier de l'armée russe.
Olénine est un jeune moscovite oisif. Il n'a pas achevé d'études, ne travaille pas, contracte des dettes au jeu, vit au dessus de ses maigres moyens en tentant de suivre le train de vie de la jeunesse huppée de la capitale de l'empire.
Un petit pécule lui tombe en quelque sorte dessus en même temps que de bonnes résolutions: romantique, il décide de se confronter à l'armée pour s'affirmer et devenir un homme bien. Il va en effet avoir l'occasion de prouver la force de ses engagements à la frontière, entouré de tchétchènes, de villageois(es) et d'autres militaires.
Les Cosaques est donc un roman de guerre, mais aussi (et surtout) d'initiation, où un jeune homme un peu désemparé et mal installé dans sa vie va avoir l'occasion de prouver à tous et surtout à lui même ce qu'il vaut vraiment, ce qu'il a dans le ventre ; mais aussi un livre où la nature est bien présente, où les paysages ont un rôle à part entière et où l'amour bien sûr, surgit au détour d'une hutte caucasienne.
Un cruel dilemme amour/amitié en sera le corolaire malheureux dans une peinture psychologique comme sait si bien en faire l'auteur russe.

Un premier roman parfaitement maîtrisé donc, où la stature de Tolstoï comme grand écrivain de son temps s'affirme tout de suite. le roman se lit d'un souffle, d'une cavalcade dans la steppe et à travers le fleuve.
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