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Critique de Patsales


Il était une fois quatre jeunes princes enfermés par leur père dans un château, euh gourbi immonde, qui attendaient que paraissent leurs princesses charmantes (dont ils ne doutaient pas qu'elles seraient d'efficaces fées du foyer). L'aîné, le plus téméraire, partit explorer le vaste monde , euh la ville voisine. Miracle de l'amour, malgré la surveillance assidue du parâtre, les princes perdirent leur virginité et s'en trouvèrent fort bien après quelques réticences fort compréhensibles ("Ooh! rugit Mirta après avoir bu une gorgée. Tu vas voir la bête que je suis quand je suis saoule! - Non! Non! Non, ça me chatouille! s'écria Branimir, horrifié."). Naturellement, les trois princesses durent batailler ferme pour délivrer leurs beaux non seulement des préjugés paternels mais aussi de tracasseries administratives réitérées ("C'étaient des hommes fiers et insoumis, des brigands et des contrebandiers: dissimulés sous des peaux de mouton, ils bondissaient hors du troupeau, et, de leurs lames courtes et recourbées, tranchaient la gorge tour à tour aux percepteurs ottomans, aux géomètres autrichiens, aux gendarmes, policiers et facteurs yougoslaves."). Bon, me diront ceux qui ont suivi, trois princesses, d'accord, mais les princes n'étaient-ils pas au nombre de quatre? C'est que ce conte croate, truculent et bagarreur, n'est pas seulement fort drôle, il est aussi très gay.
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