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Critique de palamede


10 juin 1940 : l'évacuation a été ordonnée.
Tous se jettent sur les routes avec ce qu'ils ont pu emporter d'utile ou de dérisoire.
Le Havre est devenue une ville qu'il faut fuir. Déjà la mort est venue du ciel. Dans les rues les Allemands ne vont plus tarder. On les dit féroces.

Dans ce chaos, une famille se joint à la foule désordonnée. Chacun à sa manière raconte ce qu'il vit : leur détresse pour les mères, qui privées de leurs maris sont seules pour rassurer leurs enfants, et leur mentir - une nécessité pour ne pas ajouter leur peur à leur propre angoisse. Leur perplexité pour les enfants qui, malgré ce qu'on leur cache, n'ignorent rien de la gravité de la situation.

Puis il y a le retour avec la peur, la honte et les incertitudes qu'engendrent l'Occupation, le froid, le rationnement, les réquisitions, la maladie et les enfants envoyés en Algérie. Et il y a aussi, peut-être le plus incompréhensible, les bombardements alliés qui tuent des civils et détruisent presque totalement la ville... Une période qui tous les marquera à jamais.

Une histoire, qui s'inspire beaucoup de celle de la famille maternelle de Valérie Tong Cuong, que j'ai trouvée historiquement très documentée et volontiers émouvante, même si son côté naïf m'a parfois gênée, m'empêchant de m'immerger complètement.
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