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Critique de Hauchama


Tout d'abord, merci à Babelio et aux éditions jésuites de m'avoir permise de lire cet ouvrage dans le cadre de ma première masse critique. Mon commentaire plus global est bien sûr sur mon blog.
Pour commencer, je tiens à signaler que l'auteure a une écriture travaillée, fluide et agréable à lire. J'ai aimé sa façon d'argumenter, d'amener les informations. On voit aussi très vite qu'elle sait de quoi elle parle, qu'elle s'est inspirée de son vécu mais surtout de nombreuses sources.
Myriam TONUS indique dans son livre qu'il existe aujourd'hui deux profils dans la communauté chrétienne : ceux qui ont tendance à retourner à la tradition, "aux formes que l'on pensait définitivement disparues depuis le concile Vatican II" et les autres, ceux "demeurés fidèles aux ouvertures permises depuis ce concile il y a plus de 50 ans. Je fais plutôt partie du premier groupe même si je pense que la chrétienté peut aussi se vivre dans le monde actuel. J'ai partagé beaucoup des arguments avancés dans ce livre. Oui, la foi ne s'apprend pas, le catéchisme et le respect de la tradition (par exemple, la pratique quotidienne) ne vont pas amener à la foi. Oui, les mots sont importants et la Parole est bien plus qu'un alignement de mots. Je suis aussi d'accord sur le fait que cette religion ne doit pas être uniquement une pratique mais elle doit se vivre au quotidien, ce sont aussi des valeurs, une façon de vivre notre vie. Effectivement, on peut se dire catholique et pratiquant, et pour autant ne pas avoir une vie chrétienne (pour reprendre les paroles du pape François citées par l'auteur). La foi chrétienne, c'est beaucoup plus que ça. Pour autant, je considère que l'un ne va pas avec l'autre. Comme le rappelle d'ailleurs Myriam TONUS, il faut se rappeler l'insistance "évangélique à propos de la nécessaire vigilance et l'invitation répétée à travailler à la venue du royaume de Dieu". Elle dit, dans son ouvrage, que cela peut amener à une "comptabilité infernale" des bonnes actions quotidiennes avec la nécessité d'éviter le pécher. Mais c'est une dérive et, pour autant, je pense, moi, qu'il faut faire de son mieux pour être quelqu'un de bon, d'éviter le pécher. Et la foi aide, les valeurs chrétiennes aussi. Autre point de divergence, elle dit que le postulat "Etre chrétien, c'est aimer Jésus" est problématique car on se sent obligés, redevables d'aimer Jésus, ce qui est contraire aux Évangiles car Dieu aime sans rien demander en retour. Certes Il aime, c'est tout. Malgré tout, pour moi, si l'on ai chrétien, que l'on a la foi, on aime Jésus. Mais, évidemment, la foi ne s'apprend pas, elle se vit.
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