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Critique de parisienne12


L'amie américaine est celle que nous voudrions tous et toutes avoir eue - le titre fait aussi penser à celui du film de W. Wenders! Helen Scott restera toujours un peu mystérieuse, j'entends sa voix lorsqu'elle traduisait les propos des cinéastes et, plus particulièrement, ceux d' A. Hitchcock. Cet essai bibliographique est aussi un portrait en creux de François Truffaut tant il est présent dans la correspondance qu'a lue S. Toubiana (elle écrivait aussi à Godard, mais ses lettres ne figurent pas ici car c'est bien de la Truffe, comme elle l'appelait, dont il est question ici). le puzzle prend forme, très minutieusement reconstruit et nous donne à voir les vies d'Helen, aux USA, en Afrique et celle qu'elle mena à Paris dans le milieu du cinéma, celui des films en noir et blanc dont nous viennent des images mentales durant la lecture. Ce livre est aussi une ode aux écrivains de polars (dont quelques livres ont été adaptés par Truffaut) chez qui "il y a souvent quelque chose de désespérant et de fatal" à raconter des histoires criminelles. Je suis d'accord avec Helen qui dit que le "Hitchbook"est difficile à digérer, je ne l'ai pas lu en entier! Helen à Paris se débat avec ses soucis matériels, médicaux mais François est là et c'est comme une perfusion de lui qui la fait vivre. Cet amour pour lui la conduira à connaître le cinéma pour le faire connaître ensuite ainsi que ses metteurs en scène (ensuite oscarisés parfois). Il est très émouvant de lire cet essai bibliographique (avec des redites parfois) qui nous rend H. Scott attachante, vivante et amoureuse pendant tout le temps où elle a connu Truffaut (l'amour au premier regard). En aimant (en adorant comme moi) le cinéma de François Truffaut c'est aussi Helen Scott que l'on aime et à qui on dit merci!


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