Le jeu de mot est facile, mais je ne peux m'en empêcher. Cet homme de trop est un livre de trop… J'avais découvert
Tourgueniev à l'adolescence avec
Premier Amour, un roman que j'avais trouvé mièvre et sans intérêt. Mais j'étais jeune et je me voulais peu impressionnable. En voyant ce titre, qui me faisait envisager des perspectives sur des sujets qui m'intéressent (le sens de la vie, l'absurde d'avant et d'après Camus, et tout le toutim), je me suis dit qu'il était temps de donner une nouvelle chance à cet auteur.
Funeste erreur… Même avec une trame comme celle-là, un homme d'une trentaine d'années qui se sent mourir, alors même qu'il n'a rien fait de sa vie,
Tourgueniev arrive à placer un roman d'amour dégoulinant de guimauve. Amour déçu, certes, mais tout de même. Que des jolies envolées, que de belles descriptions de l'être aimé, des élancements du coeur. Très déçue, je n'ai même pas eu le courage de lire la seconde nouvelle du recueil. Non, décidément, j'étais peut-être dure de coeur adolescente, je le suis peut-être toujours aujourd'hui, mais
Tourgueniev me fait l'effet d'un auteur pour midinettes. Très peu pour moi.
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