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Critique de Polomarco


A bientôt cinquante-deux ans, Dimitri Sanine est un homme seul. Il se souvient de sa jeunesse et cela le remplit de tristesse et d'amertume. C'était en 1840 : de retour d'un voyage en Italie, il fait étape à Francfort. C'est là, dans la confiserie Roselli, qu'il voit pour la première fois Gemma, la jeune fille de la maison. Gemma, telle la pierre précieuse que son prénom signifie en italien, est belle et pourvue de toutes les qualités : il en tombe immédiatement amoureux. Pour elle, il est prêt à tout, jusqu'à se battre en duel pour réparer l'affront qu'elle a subi d'un officier allemand. Et c'est réciproque : fiancée, Gemma rompt ses fiançailles pour lui. Pour offrir à sa belle une vie confortable, Sanine a besoin d'argent. Il décide donc de vendre ses terres. Mais il ne les vendra jamais...

Les eaux printanières relatent une histoire d'amour, mais aussi de séduction, de maturité affective et de pari, d'un pari vicieux. Comme des eaux printanières, la vie de Sanine s'est écoulée et l'a éloigné de la source de son bonheur. Une lecture très narrative, courte et agréable à lire. A noter que ce court roman débute par un prologue que j'ai trouvé utile de relire, une fois terminée la lecture du livre.
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