Citations sur Noële aux quatre vents, tome 2 : Noële autour du monde (5)
Ce n’était pas l’amour. Jamais. Il faut me croire. C’était une maison. C’était un lit où dormir. Un regard au réveil. C’était la tendresse.
J’ai joué, et vous n’avez pas entendu. Tout ce que j’avais dans le cœur. Ce pays derrière moi, mon enfance, le souvenir de ma mère, mes peurs, mes espérances.
Dans la forêt de Fontainebleau, en rentrant sur Paris. Il y avait un clair de lune stupide. Doré, irisé, tendre à en avoir honte. Ça ruisselait sur les arbres, entre les feuilles. C’était tellement fait pour les amoureux qu’il a bien fallu que je l’embrasse. Elle s’est laissé faire. Elle était toute seule avec moi dans la voiture. On lui avait dit que j’étais un fou dangereux. Alors elle s’est laissé embrasser parce qu’elle avait peur.
C’est peut-être une petite laiterie, comme vous dites, vingt fois plus petite qu’en Hollande ou en Suède, mais c’est moi qui l’ai faite. Tout seul. Sans rien demander à personne. El le matin, quand j’ouvre la porte, je ne suis pas plus prétentieux qu’un autre, mais je me dis : ce n’est pas si mal.
C’est amusant au fond de se faire faire un nouvel appartement. On a l’impression d’être un jeune marié, de commencer sa vie.