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Citations sur La reine violée, tome 3 : Les chevalières de Sans Mercy (12)

Bernard d'Armagnac, Jean sans Peur, même orgueil, même cruauté, même obsession délirante du pouvoir. La reine avait seulement changé de geôlier.
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Et les Cabochiens continuèrent d'assouvir leur sauvagerie : massacres, tortures, condamnations à mort après des jugements sommaires se succédaient. Le bourreau juré de Paris, Capeluche, maniait la hache à tour de bras. Et ceux que la populace ne prenait pas la peine de juger, elle les cousait dans un sac qu'elle abandonnait aux flots de la rivière, avec l'inscription : " Laissez passer la justice du roi."
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Cette poule grise avait volé à son époux l’émeraude de sa gorge et s’en parait sans vergogne. Même aigrette aussi la coiffait, et Louis songea aux coiffes singulières des dames de la cour, de biscornus échafaudages à cornes comme celles du diable, et l’on voyait bien par là qu’elles étaient ses créatures. Il s’irrita de voir la paonne qui faisait mine de ne pas comprendre les raisons du déploiement de magnificence de son mâle. De même, rien n’était suffisant pour les sottes courtisanes qui usaient de perfidie pour désespérer leur galant. Sottes et perfides, voilà bien les femmes, son aumônier le lui disait souvent !
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Le Ciel partage ses bienfaits et les dons de la nature ! Tu as reçu la beauté, l’aigle le courage, le rossignol son ramage, le corbeau prédit les augures, la corneille annonce les sinistres présages… et chacun s’en satisfait. Gardez-vous, mortels, de convoiter les biens d’autrui et de vouloir les acquérir. Si vos espérances étaient trompées, il ne vous resterait que des regrets.
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Gengis Khan prêchait le crime comme légitime. Toute tête qui se hausse au-dessus de la multitude du vulgaire doit être coupée sans pitié.
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Gengis Khan ! Grand conquérant s’il en fut. Il disait qu’il n’y avait qu’un Dieu dans le ciel et, de ce fait, il ne devait y avoir qu’un seul empereur sur terre.
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Elle l’avait aimé comme un compagnon de plaisirs, se grisant de légèreté, de luxe, de frasques, de conflits ardents et de réconciliations en étreintes délirantes. Amants terribles, ils s’étaient cherchés, trouvés, perdus et retrouvés. Du même âge, ils s’échauffaient au même plaisir de la chair et de l’esprit. Avec lui, elle s’était étourdie, consolée de son grand amour perdu, de l’effrayante folie du roi qui, dans ses crises de démence, ne la reconnaissait plus, la repoussait avec répugnance et, plus encore, la battait. Qui n’aurait pas trouvé consolation entre des bras plus chaleureux ?
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Isabelle livrait en sa maturité toute la sensualité qui lui était naturelle. Il avait pensé que le désir se serait émoussé avec le temps. Naguère leur appétence avait mis la reine en grand péril, la rumeur s’était mise à enfler contre les amants adultères, et il s’était broyé le cœur comme il avait broyé le sien en la quittant avant que le scandale ne l’éclabousse. Sans la querelle des princes, il ne serait jamais revenu auprès d’elle. Ils les connaissaient bien, ces seigneurs aux ambitions dévorantes, il les abhorrait, leur discorde depuis l’assassinat du duc d’Orléans les rendait plus dangereux que jamais.
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Que c’était bon de sortir ainsi sans cotte de mailles, et sans être entouré d’une nuée d’hommes d’armes. D’ailleurs, il préférait venir visiter sa belle-sœur à petit bruit, les médisances allaient déjà bon train. À ce jour, on les disait toujours amants, alors que ce n’était plus vrai. Il le regrettait, c’était une femme ardente. La reine restait le fleuron de ses conquêtes, et jamais conquête n’avait été plus difficile même après le départ du sire de Bois-Bourdon. Jamais femme ne l’avait fait autant attendre.
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— Il n’y a pas plus dure pénitence, poursuivait le prince des Lys, que de devoir lui baiser la bouche. Pouah !
— On sait ce que valent vos baisers de paix, à vous autres. Judas a bien embrassé Jésus !
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