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Critique de SCOman


En 53 avant J.-C., deux importantes armées s'affrontent sur les plaines de Mésopotamie. À Carrhes, les forces parthes menées par le général Surena sont venues faire barrage aux ambitions impérialistes du consul Marcus Licinius Crassus et de ses légions. Cette bataille, qui ne fait étrangement pas partie des événements les plus connus de l'histoire romaine antique, marque pourtant un revers à la hauteur du futur désastre du Teutobourg (9 après J.-C.). le bilan de l'affrontement se solde en effet par un désastre côté romain : « sur les quarante mille légionnaires attestés par Plutarque, vingt mille tombèrent sur le champ de bataille et seuls dix mille survécurent, organisés en deux légions » (p. 94). Infamie suprême et rarissime, les aigles des légions romaines sont capturées par les Parthes, en sus de nombreux prisonniers. Sur le plan tactique, Carrhes oppose l'infanterie légionnaire romaine à la cavalerie parthe, le glaive à l'arc composite, la discipline à la mobilité. Et Giusto Traina de citer Gastone Breccia, mettant en perspective cette supériorité tactique pour le moins surprenante – aux yeux des militaires romains – de l'archer monté sur l'homme de troupe : « Provoquer, frapper à distance, éluder le choc frontal, provoquer de nouveau, attirer l'ennemi loin de ses bases, dans une vaste étendue, hostile, impropre à la concentration de l'effort, à ce paroxysme de violence décisive qu'est le combat en ordre serré : tels sont les principes auxquels doivent obéir la stratégie et la [...]
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