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Critique de anniefrance


Un livre qui tient en haleine jusqu'au bout: les premières pages nous parlent d'un cadavre lesté de pierres au fond de l'eau. Les chapitres donnent voix alternativement à Lise et à l'Autre (qui ne sera identifié qu'à la fin). Cet Autre raconte la rencontre de Louis et Lise: coup de foudre. Dès le chapitre suivant, on sait que cela finira mal; enfant, elle habitait un lotissement mais voyait les ruines du chateau d'Etambel
"Je suis tentée d'y voir un signe: comme si mon histoire, mes amours avec Louis, les obstacles que nous n'avons pas su vaincre, et jusqu'à cette fin que ni lui ni moi n'avions prévue, étaient déjà là, inscrits dans le paysage de mon enfance.
Lise est franco-vietnamienne: son père et sa grand-mère ont fui leur pays et ne parlent pas à leurs deux filles de ce qu'ils ont enduré. La mère est française et me parait détraquée, malheureuse et méchante avec Lise qu'elle ne cesse de dévaloriser. Cela s'explique sans doute par son enfance: elle a perdu ses parents dans un accident de voiture, elle est recueillie dans la ferme de cousins qui vont la traiter en bonne à tout faire.
Le père et la mère ne se sentaient pas à leur place: lui étranger, elle paysanne devenue citadine. Les deux, transfuges de leur classe sociale sont des bourgeois sans en avoir les codes. Aisés, ils se comportent comme des pauvres.
Louis au contraire a les codes dès la naissance: de parents très riches, il ne pense qu'argent et carrière (pas trop à la culture, contrairement à Lise)

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