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Citations sur Soeur Fidelma, tome 5 : Le secret de Moen (25)

Il se redressa, fixa le cadavre avec dégoût et, après une brève hésitation, enfonça avec réticence le bout de sa botte dans la chair inerte avant de lui envoyer un grand coup de pied. Là, ses derniers doutes se dissipèrent : Eber n’était plus de ce monde. Devant la silhouette qui émettait des sons plaintifs, cramponnée à son couteau, Menma le vacher fut bientôt secoué d’un rire rauque, car il allait devenir riche et puissant. À l’image des cousins qu’il avait enviés toute sa vie.
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La séance est ouverte. Archú, fils de Suanach, contre Muadnat du Black Marsh. Suite des doléances d’Archú. Il s’assit à son tour et tourna ses regards vers Fidelma, le style levé, prêt à coucher les actes sur ses tablettes d’argile humide, montées dans un châssis en bois. A la fin du procès, ce texte serait retranscrit dans un livre en vélin.
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Je n’avais aucun désir de me présenter ici. — Moi non plus, répliqua le jeune homme en s’empourprant. J’aurais préféré que mon cousin se comporte comme la morale et le bon sens l’exigent, sans en venir à cette extrémité. — Je suis dans mon droit, lança Muadnat d’un ton cassant. Cette terre m’appartient. Sœur Fidelma haussa un sourcil moqueur.
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Ces circonstances ne concernent pas la cour. À la mort d’Artgal, Suanach continua de cultiver ses champs et d’élever son fils, Archú. Puis elle mourut il y a un an environ. — C’est alors que mon cousin est arrivé en affirmant que la propriété était sienne ! s’exclama Archú. — À la mort de Suanach, lâcha Muadnat d’un ton sentencieux, elle revenait de droit à sa famille et j’étais son plus proche parent.
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Les biens de sa mère reviennent à sa famille. Lui ne peut hériter que de ce qui appartenait à son père, or il ne lui a rien laissé. S’il veut de la terre, il n’a qu’à se rendre en Bretagne. Des yeux mi-clos de la dálaigh filtra une lueur vite éteinte. — Quand un óc-aire, un modeste fermier, meurt, un septième de ce qu’il possède est prélevé comme impôt à l’intention du chef du clan pour les frais d’entretien du territoire dont il a la garde.
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Son arbitrage stipule que, dans le cas présent, la mère est autorisée à transmettre de la terre à son fils à condition qu’elle n’excède pas sept cumals, une mesure censée représenter une propriété suffisamment étendue pour qu’un óc-aire puisse en tirer sa subsistance. Il y eut un silence tandis que le plaignant et le défendeur s’efforçaient de saisir les implications de la sentence. Sœur Fidelma eut pitié d’eux.
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D’après l’ancienne loi du Crith Gablach, reprit patiemment Fidelma, un fermier ne peut accéder au titre d’óc-aire à moins de posséder un minimum de sept cumals de terrain, ce qui correspond à la surface qu’Archú est en droit d’exiger. D’autre part, pour avoir agi en violation de la loi, ce qui a contraint Archú à présenter ses doléances devant moi, vous êtes condamné à payer une amende d’un cumal à cette cour. Muadnat avait pâli et son visage exprimait une rage qu’il contenait à grand-peine.
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Dieu vous garde, ma sœur, vous m’avez sauvé la vie. Fidelma lui retira sa main avec un petit sourire distant. — Ne me remerciez pas, je n’ai fait qu’appliquer la loi. Mais le jeune homme, illuminé par la gratitude, semblait ne pas l’avoir entendue. Toujours souriant, il alla retrouver une jeune fille dans l’allée qui se jeta dans ses bras. Fidelma, cachant son attendrissement, les regarda se parler à mi-voix, penchés l’un vers l’autre.
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Fils d’un grand chef de guerre, Cathal avait distribué toutes ses richesses aux pauvres de son clan et vivait dans la simplicité commandée par son ordre. Sa franchise et ses manières sans détour lui avaient valu beaucoup d’ennemis. Un chef local, Maelochtrid, l’avait même emprisonné sous le prétexte, inventé de toutes pièces, qu’il pratiquait la sorcellerie. Pourtant, à sa libération, Cathal lui avait pardonné sa mauvaise action. Telle était la nature de cet homme.
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Oui, oui. Votre frère le roi se porte comme un charme ! se récria aussitôt Cathal. Excusez ma maladresse. Et, maintenant, rejoignons mes appartements où vous êtes attendue. Fidelma, piquée par la curiosité, pressa le pas dans les couloirs de la grande abbaye pour rester à la hauteur de l’abbé qui marchait à grandes enjambées.
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