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Critique de traversay


Toute la gang est réunie dans La grande mêlée et c'est ben l'fun ! Autrement dit, le roman choral de Michel Tremblay clôt en beauté la saga des Desrosiers et annonce une autre épopée, celle des Chroniques du plateau Mont-Royal parues il y a déjà quelques années. Pour s'y retrouver et reprendre les livres de façon chronologique, de 1910 à 2000, l'écrivain québecois propose d'ailleurs à la fin de l'ouvrage un index des romans qu'il a fait paraître depuis ses débuts. Revenons à La grande mêlée qui est du Tremblay pur jus avec sa galerie de personnages insensés, plongés dans le Montréal, l'Ottawa ou le Saskatchewan de 1922. Ils ne sont pas tous fréquentables, cachent des secrets inavouables, pratiquent la picole ou la prostitution mais il faut voir avec quelle tendresse Tremblay croque leurs défauts dans une empathie qui fait insensiblement monter les larmes aux yeux. Avec une petite touche de fantastique en plus, une nouveauté depuis le tome précédent de cette saga et un talent unique pour mélanger le drame et la comédie humaine. Cerise sur le gâteau : les dernières pages consacrées à une cérémonie de mariage qui atteignent des sommets de virtuosité. Grandiose ! Les Desrosiers sont devenus nos amis. A l'heure de les quitter définitivement, c'est une tristesse ineffable qui nous étreint. Il est rare d'abandonner un livre en caressant sa couverture avec un bon gros chagrin dans le coeur.
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