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Citations sur Sciences de l'univers et problèmes métaphysiques (12)

C’est cela, la révélation : l’information créatrice communiquée à l’humanité, progressivement, par étapes, d’une manière croissante afin que l’homme puisse la recevoir et l’intégrer progressivement, pour atteindre à sa finalité ultime, à son achèvement.
La révélation, c’est la création continuée, ou du moins c’est ce qui est requis pour que l’humanité continue d’être créée et puisse s’achever, avec son propre consentement, sa propre coopération, conformément au dessein créateur.
L’histoire du peuple hébreu, à laquelle nous attachons tant d’importance, est donc une étape capitale dans l’histoire de la création : le moment de la communication par Dieu à l’homme du sens ultime de la création, de la connaissance de la finalité dernière de toute l’œuvre.
(page 146)
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Les maîtres de l’Idéalisme, au XIXe siècle et au début du XXe siècle, avaient bien vu cela. On n’étudie plus guère, on n’étudie plus du tout l’Idéalisme, dans les Universités de Franc. On se contente, à la suite de Lénine, de quelques insultes ou de quelques ricanements. Or la grande tradition idéaliste a été représentée par des esprits éminents, auprès desquels quelques-uns des philosophes qui font aujourd’hui la pluie et le beau temps, font figure d’australopithèques à petit cerveau.
(page 123)
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L’histoire de l’Univers, finalement, c’est l’histoire de la genèse d’êtres qui sont de plus en plus à l’image et à la ressemblance de l’Être qui les crée, qui les compose.
La substance, l’être créé, est un dieu en genèse.
L’Univers est une machine à fabriquer des substances qui, petit à petit, vont devenir capables de devenir des dieux.
Ce travail n’est pas achevé. Nous sommes à la dernière étape : la genèse de l’être divinisante, à savoir l’homme.
(page 129)
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La différence ontologique entre l’animal et l’homme, nous ne la situons pas dans l’ordre du psychisme, ou du psycho-biologique. Là, nous n’apercevons qu’une différence de degré.
La différence ontologique entre l’animal et l’homme, nous pensons qu’elle se trouve ailleurs, dans un ordre de réalité que la révélation hébraïque et chrétienne enseigne, que l’analyse métaphysique confirme : l’homme est un animal appelé à une transformation radicale qui le rendra capable de prendre part à la vie éternelle de l’Incréé créateur lui-même.
C’est dans cette dimension proprement surnaturelle que nous voyons l’originalité de l’homme. Il est bien évident que cette originalité, cette destinée surnaturelle, est préparée au niveau physique, biologique, neurophysiologique. L’homme est un animal rendu physiquement capable d’entendre et de comprendre la destinée surnaturelle qui lui est proposée.
(page 139)
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La métaphysique n’est pas une science comme les sciences expérimentales, parce qu’elle traite d’autres problèmes, mais c’est une science, c’est-à-dire une connaissance rationnelle, certaine, fondée sur la réalité objective.
(page 101)
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Le vivant se définit par son activité.
Cela, Aristote l’avait vu, lui qui définissait le vivant : un être qui a en lui-même le principe de ses propres transformation.
L’être vivant disions-nous, après beaucoup d’autres, est une composition, ou une structure, qui subsiste, alors même que tous les éléments matériels intégrés, atomes et molécules, sont constamment renouvelés.
(page 66)
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Nous nous proposons de montrer ici que non seulement la métaphysique n’est pas morte, contrairement à ce qu’enseignent dans leur immense majorité les professeurs de philosophie, mais que, bien au contraire, elle ne s’est jamais imposée avec autant de force et d’urgence, parfois même de clarté, à partir de ce que nous découvrons au sujet de l’Univers, de la matière, des êtres vivants.
Les problèmes métaphysiques ne se sont jamais imposés d’une manière aussi vive. Les scientifiques les aperçoivent, mais ils ne savent pas les traiter. Ceux dont la profession voudrait qu’ils les traitent ne les aperçoivent plus, parce qu’ils ne regardent pas du côté des sciences de l’Univers et de la nature. (page 8)
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Peut-on, doit-on avoir une philosophie préalable ? Peut-on, doit-on, philosopher a priori, comme Parménide, et beaucoup d’autres après lui : Descartes, Spinoza, Leibniz, Wolff, et Engels, et Nietzsche ? Ou bien doit-on raisonner et philosopher à partir de l’expérience, scientifiquement explorée, comme le voulait Aristote ? C’est une autre tradition de pensée, une autre famille, qui va d’Aristote à saint Thomas d’Aquin, de saint Thomas d’Aquin à Bergson.
La question est toujours celle des rapports entre le raisonnement et l’expérience, entre la philosophie et l’expérience.
La majorité des philosophes pense aujourd’hui que la philosophie n’a rien à faire avec l’expérience, encore moins avec l’expérience scientifiquement explorée. (page 34)
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La détestation de la nature, la détestation de la réalité objective, la détestation du physiologique, est l’un des traits les plus caractéristiques de la philosophie française moderne, chez Sartre et Simone de Beauvoir, bien sûr, mais aussi chez les philosophes de la génération suivante. (page 9)
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La genèse du peuple hébreu représente dans l’histoire de l’humanité une authentique mutation, au sens positif de ce terme.
Là, l’humanité a subi une modification radicale dans son être, dans son penser, dans son agir. Elle a subi une métamorphose. Et une telle métamorphose, une telle transformation, ne peut s’expliquer que par l’apport d’une nouvelle information. Cette nouvelle information, les Hébreux l’appelaient torah, qui signifie à la fois instruction, science, et norme. C’est vraiment une norme créatrice, qui modifie l’homme du dedans en lui communiquant une science de l’être. C’est une norme ontogénétique. (page 150)
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