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Critique de jeannedesaubry


Twenty-Mile : loin de tout, au fin fond du Wyoming, bourgade, morte aujourd'hui, ville minière fantôme, déjà mourante au moment du roman, qui place ses péripéties tout à la fin du XIXème siècle. Ailleurs l'électricité, les tramways, les phonographes. A Twenty-mile les lampes à pétrole, les barbiers à l'antique et les journaux qui arrivent vieux de huit jours.
A Twenty-Mile ne vivent plus qu'une famille d'hôteliers : les Bjorkvist, des épiciers : Mr Kane et sa fille Ruth, un maréchal ferrant et son ami noir, couple gay regardé de biais par les autres. Au bout de la rue : Mr Delanny joueur tuberculeux à la tête du bordel. Trois prostituées : une noire balafrée, une vieille chanteuse de cabaret devenue folle, une chinoise terrifiée. Ah ! j'oubliais le palais du rasoir du Pr Murphy et ses trois baignoires dont l'eau sert toujours plusieurs fois. A cela, on ajoute l'ex-soldat à la jambe de bois et le pasteur alcoolique. Voilà toute la population. Ce brimborion d'humanité vit calmement, vivote toute la semaine, plutôt, avant d'être réveillé par un plein wagon de mineurs assoiffés, éreintés mais bien décidés à se donner du bon temps, débarquant le samedi midi pour ne repartir que le lendemain, dimanche, semi-comateux de trop d'alcool, de bagarres et de sexe. Chaque samedi, le train s'arrête, dépose les mineurs puis continue vers la plaine pour y déposer le minerai d'argent arraché pendant la semaine.
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Lien : http://jeanne.desaubry.over-..
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