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Critique de Crossroads


L'on connait tous JR, un peu moins JH.
Jonathan Hemlock, le retour.
Enfin en ce qui me concerne.
Agréablement appréhendé dans La Sanction, le bougre vient récidiver pour le plus grand plaisir de moi-même.
Oui, j'aime être dans le partage.

Point de départ, un agent retrouvé empalé.
Littéralement.
Un tardif, mais néamoins sincère, ouille ça pique m'apparait de circonstance.
Jonathan, on ne peut plus pointu dans son domaine, se voit logiquement missionné par une direction chatouilleuse du colon, histoire d'aller titiller du malfrat.
D'autant que lesdits sacripants, avec leurs hobbies déviants trouvant un large écho au sein de l'establishment anglais, pourraient bien faire vaciller le royaume et possiblement faire claquer du fessier une Reine mère à la santé déjà bien fragile.

Jonathan Hemlock doit vénérer Aznavour.
Mes amis, mes amours, mes emmerdes.
Focalisons sur les deux derniers points puisqu'ils se taillent ici la part de Clarence.

J'aime Trevanian pour son style classieux mâtiné d'humour, sa rythmique narrative au cordeau et sa subtile humilité là où un 007 en ferait des caisses sans jamais les lâcher -plaisir d'offrir, connaît pas- rendant alors la plausibilité du récit un chouïa plus délicate à se fader.

L'expert fait montre d'une élégance folle en déroulant un scénario parfaitement élaboré, le tout à un train de sénateur, version première classe et open bar, siou'plaît, et parvient même à tisser une romance sans que le sac à vomi ne soit de rigueur.

Ce que je sais, c'est que j'ai adoré ces retrouvailles.
Ce que je sais, itou, c'est ce futur plaisir déjà promis en ouvrant Shibumi.
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