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3,59

sur 92 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Nous sommes à Rathemoye, une petite ville Irlandaise,dans les années 50 où il ne se passe rien mais où la plupart des habitants continuaient à y vivre, les jeunes partaient pour l'Angleterre,parfois pour l'Amérique, beaucoup revenaient.Il était peut - être exagéré de dire qu'il ne s'y passait rien......
Lors des obséques de la riche madame Connulty, Ellie, une jeune femme , issue d'une institution, enfant du besoin et de l'humilité, née sans rien, n'attendant rien,mariée à un fermier veuf plus par devoir que par amour,croise Florian kilderry, et tombe éperdument amoureuse de lui, lui qui prenait des photos du lieu,du cimetière, du cortége....il loge dans un hôtel spartiate avant de vendre sa maison et de partir en Scandinavie...son passeport est prêt....
L'auteur décrit le quotidien d'une petite ville , raconte la vie des gens simplement, sans fioritures, il observe sans complaisance les personnages qui entourent le couple, le pasteur qui guidait les fidéles et posait les principes spirituels,miss Connulty , jalouse , cancaniére ,qui dirigeait une pension de famille, son frère Joseph Paul ne manquant aucune messe,un certain Orpen Wren, esprit dérangé racontant n'importe quoi à tout le monde dans la rue, le mari d'Ellie, homme honnête, respecté et sobre mais si ennuyeux au fond,....les gens s'épient , se scrutent,chacun a quelque chose à se faire pardonner, une faute passée, un accident oublié....on découvre décrite à petites touches la vie et les secrets de gens ordinaires ..tout en subtilités comme une photo oubliée en noir et blanc....
"Cet été là" scintille d'un amour fugitif, caché, glandestin et déchirant,l'amour qu'Ellie porte à Florian et réciproquement.
Cet amour illumine soudain son existence terne, mélancolique et routiniére...elle se prend à rêver que Florian va l'arracher à son statut d' épouse liée à un quotidien monotone auprés d'un mari qu'elle n'a pas choisi même s'il la traite bien.
L'écriture est délicate et pudique, le style est lent, riche de détails,subtil, l'auteur tisse autour du couple des histoires et des secrets ordinaires enveloppant cet d'amour d'été bref, lumineux et grave à la fois, un émerveillement passager, provisoire...
A la sincérité, à l'élan, à la loyauté d'Ellie répond la désinvolture, la puérilité, la distraction de Florian....partira t- il ailleurs?se construire une autre vie?
Leur relation durera où sera t- elle celle des espoirs déçus?
Il espérait qu'il lui serait difficile d'oublier Ellie, qu'au moins , il y aurait cela?
N'est - il que de passage?un roman irlandais tendre et nostalgique....à l'émotion contenue....
Un amour ...d'été...


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Florian vend la maison familiale trop grande pour lui. Son projet est de partir mais en attendant il trie les affaires de ses parents décédés et se promène à vélo pour faire des photos dans les villages voisins.



Il arrive à Rahtmoye, petit village irlandais, en plein enterrement d'une femme pieuse et renommée. Les villageois sont présents pour lui rendre un dernier hommage. Florian prend des photos du cimetière, des gens, et se fait beaucoup remarquer.



Parmi les villageois se trouve une jeune femme, Ellie, mariée avec un fermier. Elle aussi remarque Florian.

Leurs sentiments comme l'été, prennent un peu de temps pour se mettre en place. Puis, comme une évidence, c'est l'amour fou, les rencontres cachées puisqu'Ellie est mariée, l'espoir d'une nouvelle vie pour elle, un bel été pour lui.



Autour d'eux, certains villageois se posent des questions, s'inquiètent pour Ellie. Puis cet été si beau, si lent ne fait rien pour arranger les choses. Ellie se pose beaucoup de questions sur sa condition de femme mariée, son mari, gentil bonhomme traînant ses propres failles, le fait de ne pas avoir d'enfant. Ellie se met à rêver. le rêve de Florian est de quitter l'Irlande, seul.


C'est l'amour d'un bel été dans les années 50, une pause agréable dans ce monde.
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Nous sommes à Rathmoy, une petite ville irlandaise dans les années 50. La vie y semble paisible, immuable, même si le livre commence par un enterrement, celui d'une femme relativement riche, un personnage dans sa ville. Mais cette vie, où tout le monde connaît tout le monde, fait à peu près la même chose tous les jours, toutes les semaines, où l'on vit devant les yeux de la communauté, où rien n'échappe aux regards vigilants, est aussi étouffante, voire mortifère pour certains. Pour les enfants de Mrs Connulty, la femme morte, qui n'arrivent pas à sortir des rôles assignés par leur mère. Pour la jeune Ellie, mariée à un fermier bien plus âgé qu'elle, et qui a vécu un drame traumatisant avant de la rencontrer. Ellie rencontre un jeune homme, sur le point de quitter la région, et en tombe amoureuse, éprouvant enfin des sensations dont elle ignorait l'existence jusqu'ici. Mais Florian a vendu sa maison et il partira à la fin de l'été.

Comme à son habitude, William Trevor trace tout en finesse des portraits doux-amers de personnages attachants. Rien n'est asséné, tout est suggéré, pas grand-chose ne se passe, mais il y a une grande intensité dans les petits riens du quotidien. Il y a les souffrances enfouies, dissimulées dans des habitudes et routines qui permettent de faire comme si de rien n'était, la nostalgie de ce qui aurait pu être et qui ne sera pas, faute d'audace ou de chance, ou des deux. Et aussi des renoncements assumés, qui ne sont pas forcément que des abdications, des espoirs qui perdurent, entre raison et folie.

Un très beau livre, doux et violent à la fois. L'univers de William Trevor me touche une fois encore, et me donne envie de découvrir tous ses livres.
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Cet été-là, nous sommes amenés à découvrir le quotidien d'une petite ville irlandaise des années 50. L'histoire s'ouvre sur l'enterrement de Mrs Connulty, une femme âgée au caractère affirmé qui laisse ses deux enfants profiter de sa richesse. Ellie Dillahan, une jeune orpheline qui a épousé un fermier de la région, y assiste ainsi que tout le gratin de la ville. le seul élément perturbateur de la journée a été la présence d'un jeune homme inconnu qui, comble de malséance, a pris des photographies lors de la cérémonie. Qui est-il s'interroge la fille de Mrs Connulty et pourquoi donc, à chaque fois qu'elle le croise, Ellie Dillahan se met-elle à rougir ?
J'ai beaucoup aimé ce roman qui m'a emportée dans une atmosphère particulière, suffocante et fraîche à la fois. J'ai regretté que la quatrième de couverture soit trop bavarde et que dès les premières pages, on connaisse la direction prise par l'écrivain. Néanmoins, on se demande jusqu'au bout si cet été ne sera qu'une parenthèse riche en émotions pour les protagonistes ou bien un bouleversement qui changera leurs vies à tout jamais… Ce questionnement est servi par une belle écriture, délicate et pudique qui n'empêche pas de ressentir les élans passionnels des personnages. Un très joli roman.
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Sir William Trevor de son vrai nom William Trevor Cox est né le 24 mai 1928 dans le comté de Cork en Irlande. Romancier, nouvelliste, dramaturge et scénariste, lauréat de nombreux prix littéraires aussi bien en Irlande qu'en Grande-Bretagne ou aux États-Unis, membre de l'Académie irlandaise, il a été anobli par la reine Élisabeth II d'Angleterre. Paru en 2009, Cet été-là est l'un de ses romans les plus célèbres.
Plantons le décor, une petite ville d'Irlande au début des années 50. Ensuite présentons les personnages : Dillahan, un fermier veuf d'une femme et d'un bébé, tous deux tués dans un accident agricole. Depuis, il s'est remarié sous la pression de ses soeurs avec Ellie, une jeune femme recueillie et élevée par une institution religieuse, qu'il prend d'abord comme gouvernante avant d'en faire son épouse. Au village, Miss Connulty tient un « Bed & Breakfast » réputé et son frère Joseph Paul gère le dépôt de charbon, on peut les considérer comme des notables. Enfin, parmi les ombres familières dans ce petit pays, Orpen Wren, jadis secrétaire il erre misérablement, l'esprit un peu dérangé depuis la déchéance et la mise en liquidation il y a une trentaine d'années, de la riche demeure des St John.
Un jour, au début de l'été, un jeune inconnu arrive en ville. Avec son vélo, son appareil photographique et son chapeau, il ne passe pas complètement inaperçu, sans que personne ne sache exactement qui il est. Florian Kilderry est orphelin, revenu au pays le temps de vendre la propriété familiale tombée au plus bas, avant d'entreprendre un long voyage à l'étranger où il espère des cieux meilleurs. Ellie va tomber amoureuse de Florian, inutile de le cacher ou de créer un faux suspense. Il rompt la monotonie de sa vie et lui ne réalise pas assez tôt l'importance de sa présence pour elle. Je tairai le dénouement, bien entendu, « Amour d'été, on le sait, ne dure pas toujours » nous chantait l'autre jadis, mais là n'est pas l'essentiel encore qu'il atteigne au sublime par sa simplicité désarmante. le synopsis n'a que peu d'importance, il ne s'agit pas d'un thriller ou d'un polar.
Si ce roman est remarquable, et il l'est, ô combien ! C'est à l'écriture et au style de William Trevor qu'il le doit. Comment vous décrire ce talent consistant pour l'écrivain à faire ressentir au lecteur, la manière dont s'instille à petites touches, la présence de Florian dans l'esprit d'Ellie ? Comment résumer cette façon d'écrire, où des phrases importantes sont introduites abruptement au milieu de digressions ou descriptions sans importance particulière ? Il faut aussi évoquer la précision du vocabulaire employé par l'écrivain, la densité de son écriture même si paradoxalement elle semble très légère quand on ne s'attarde qu'à une seule phrase.
La construction du roman est elle aussi un pur chef-d'oeuvre, si les deux amants sont le centre du roman, pour autant leur présence physique conjointe n'occupe que peu de pages dans l'ouvrage. Ce sont les autres personnages, traités comme des acteurs principaux qui par leurs actions et interactions créent l'ambiance et le ton général. William Trevor nous donne avec ce livre, le grand roman de la délicatesse des sentiments qui culmine avec un épilogue qui nous évite de tomber dans le nunuche ou l'improbable.
Un très, très beau livre qui touche le lecteur au coeur de sa sensibilité.
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histoire d'amour presque impossible ...
cette femme va t-elle réussir à s'échapper de l'ennui ?
suspense entretenu par Trévor !!!!!
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Voici une histoire de gens ordinaires. Ou qui semblent ordinaires. Car derrière la vie tranquille et presque banale se cachent des blessures, des jalousies et des lâchetés, des secrets jamais avoués. Et aussi des désirs fous, des envies, des folies.

Ainsi, la vie quotidienne des habitants de Rathmoye peut sembler fade et insipide à celui qui débarquerait dans ces contrées. Mais sous le couvert des habitations, dans le fond des coeurs, à l'abri des volets clos et des murs épais des anciennes bâtisses, rien n'est si calme…

Ce roman sobre et épuré décrit plusieurs des habitants de la bourgade, et notamment Ellie Dillahan, la seconde épouse d'un fermier des environs, qui a tué accidentellement sa femme et son bébé quelques années plus tôt. Lors de l'enterrement de la riche Mrs Connulty, la jeune femme croise un homme jeune, inconnu, qui photographie l'enterrement. Elle le rencontrera plusieurs fois jusqu'à nouer connaissance, ne pouvant s'empêcher de chercher à le revoir. Elle en tombe amoureuse, ce dont on se doutait, et se met à rêver d'une autre vie, moins monotone que son quotidien à la ferme, avec un autre que ce mari attentionné mais qu'elle n'aime pas vraiment. Ellie pourtant devrait avoir peur de tout perdre, elle qui, enfant trouvée, a été élevée par des soeurs puis placée chez Dillahan pour aider à la ferme. Elle qui n'avait rien, mais qui a maintenant un mari et un foyer. Mais quand l'amour s'en mêle, la raison a-t-elle encore son mot à dire ?

Quand au jeune Florian, il est sur le départ, ce qu'il n'avoue pas tout de suite à Ellie. Ses parents morts tous les deux, n'ayant plus un sou et pas de profession, il a vendu tout ce qu'il lui restait ainsi que la maison et veut partir loin, quitter l'Irlande pour commencer ailleurs une nouvelle vie, oublier ses souvenirs…

Mais les uns et les autres, dans cette bourgade de province, même s'ils ne se connaissent pas tous, sont comme liés. Les gens se scrutent, observent les faits et gestes de leurs voisins, croient comprendre leurs pensées et sont prêts à cancaner, histoire d'égayer un peu leur vie morne et monotone. Chacun bien sûr à un secret à cacher, un amour éperdu non avoué, une faute passée, et la mémoire pèse sur tous comme un poids écrasant, les fantômes du passé ressurgissent…

Cet été-là est un roman lent, tranquille. Il faut prendre son temps, se laisser imprégner des personnages et de l'ambiance de la campagne alentours, découvrir au fil du texte les uns et les autres. Il faut apprendre à les connaître, mais on ne peut ensuite que les aimer, et aimer aussi l'écriture de William Trévor, toute en pudeur et sobriété, simple, poétique bien que presque épurée mais si habile à dévoiler les sentiments.

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Une très belle histoire, de celle qui reste à l'esprit une fois la dernière page tournée, grâce au talent de son auteur.
William Trevor, avec une écriture délicate mais très précise, décrit le quotidien du village de Rathmoye et de ses habitants, notamment celui d'Ellie. Tous ces personnages sont habités par leur passé, qui les a façonnés, et le temps d'un été, la venue d'un inconnu va chambouler la vie de certains d'entre eux.
Intelligemment construit, le roman s'attarde sur de petites choses, de petits détails ou même des personnages secondaires qui semblent au premier abord ne pas avoir d'importance. Pourtant ce sont toutes ces petites choses qui donnent ce ton si particulier au roman et elles ont bel et bien une importance puisque doucement, elles prennent sens et place dans le puzzle de l'histoire.
La plume de William Trevor, tout en lenteur et subtilité est, tout comme ce roman, une belle découverte.
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William Trevor prend le temps de poser le décor de son roman : pendant une centaine de pages, il ne se passe rien, mis à part l'irruption de Florian Kilderry dans la vie monotone des habitants d'un petit village irlandais. Florian n'a rien fait de mal, juste pris des photos lors des obsèques d'une dame bien riche, Mrs Connulty, qui laisse deux orphelins, de grands enfants qui continueront à tenir la pension sans elle. Grâce à Miss Connulty, on sent rapidement que les cancans vont bon train dans ce trou perdu où les villageois ont une vie morne, avec des habitudes bien ancrées. Dès le début je n'ai pas aimé cette Miss Connulty : c'est bien la commère de l'histoire, celle qui brode alors qu'elle n'a pas vu grand chose, si ce n'est Florian marcher à côté d'Ellie Dillahan, une orpheline épousée par un fermier veuf dont elle était la domestique. Pendant tout le roman, on frissone pour cette pauvre Ellie à cause de cette bonne femme...
Parce qu'effectivement, Ellie aura une aventure, celle d'un été, avec Florian, elle qui a épousé un fermier non pas par amour, mais parce que c'était une opportunité : qui voudrait d'une orpheline ? Cet homme est doux et attentionné, donc Ellie n'est pas malheureuse. Elle a juste la vie très monotone d'une fermière. Florian va bouleverser tout cela .

Au début, on se méfie aussi de Florian, puisqu'on sait par avance, contrairement à Ellie, qu'il va quitter définitivement l'Irlande. Né d'une mère catholique italienne et d'un père irlandais protestant, on se demande si, finalement Miss Connulty a raison, si c'est un "oiseau de mauvais augure". Mais "comment peut-on traiter quelqu'un d'oiseau de mauvais augure, quand on ne le connaît pas ou qu'on ne sait rien de lui ?".

William Trevor, après avoir soigneusement planté le décor et brossé un portrait non dégrossi de ses personnages, amène le lecteur à voir au-delà des apparences et laisse le trio amoureux dévoiler ses blessures. Chacun d'entre eux est hanté par les fantômes de leur passé respectif.

Les personnages sont attachants. Ellie et Florian sont réellement amoureux mais la rupture, cette épée de Damoclès qui pèse sur tout le roman (avec comme pendant le risque du scandale), ne finira pas tout à fait comme on aurait pu s'y attendre au début du roman, même si elle a bien lieu : pas de tragédie déchirante, pas de pathos mais plutôt un sentiment de tranquillité retrouvée.

J'ai apprécié le style très lent et tranquille de William Trevor, son souci du détail et, surtout, toute la poésie de sa plume.
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Quelques centaines de pages pour nous livrer le désarroi pudique d'une jeune femme simple et naïve tombée amoureuse d'un mirage. C'est comme cela que je pourrais résumer Cet été là de l'irlandais William Trevor. Un style lent et épuré, à la mesure de l'atmosphère qui empèse le village irlandais dans lequel évolue la jeune et fragile Ellie durant les années 50. Mariée à un brave fermier, devenu veuf, Ellie a grandi au sein d'une institution religieuse catholique, au rythme des travaux ménagers et de la menace divine, bercée par les devoirs de contrition et de repentir chrétiens. Fragile et sans ambition autre que celle de bien tenir son ménage et assister son époux, elle tombe amoureuse du mystérieux Florian, revenu au village pour vendre la demeure familiale et repartir le plus vite possible vers d'autres horizons. Elle entrevoit avec lui un ailleurs qu'elle n'aurait jamais osé espérer, elle plutôt austère et timide, lui, artiste et bohème.
Avec Cet été-là, William Trevor nous livre une simple et touchante histoire d'amour, sans ostentation, tout en finesse et en retenue. Je découvre le style de William Trevor que j'avoue avoir eu du mal à apprécier la bonne première moitié du roman. Mais le déclic est apparu et j'ai fini toute émue par la fin du roman. William Trevor a su parfaitement restituer le fragile équilibre sur lequel se tient Ellie, nous rendant complices de ses rêves et illusions. Bref, un joli roman que je recommande.

Lien : http://livreetcompagnie.over..
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