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3.78/5 (sur 449 notes)

Nationalité : Irlande
Né(e) à : Mitchelstown, Cork , le 24/05/1928
Mort(e) à : Somerset , le 20/11/2016
Biographie :

Sir William Trevor (de son vrai nom William Trevor Cox) est romancier, nouvelliste, dramaturge et scénariste irlandais.

Né dans une famille protestante. Après ses études (St Columba’s College ; histoire à Trinity College, Dublin), il enseigne et se consacre avec succès à la sculpture.

En 1954, il quitte l’Irlande pour l’Angleterre, travaille comme rédacteur dans une agence de publicité et publie son premier roman (A Standard of Behaviour, 1958).

Écrivain prolifique et protéiforme, il a écrit des romans, de nombreuses nouvelles, une dizaine de pièces pour le théâtre, la radio et la télévision, des scénarios de films tirés de ses œuvres (souvent filmés par Pat O'Connor). Son livre "Le voyage de Félicia" a été adapté au cinéma par Atom Egoyan en 1998.

En outre, il a publié une anthologie de nouvelles irlandaises (The Oxford Book of Irish Stories, 1991) et une autobiographie (Excursions in the Real World, 1993).

Lauréat de nombreux prix littéraires aussi bien en Irlande qu'en Grande-Bretagne ou aux États-Unis, membre de l'Académie irlandaise, anobli par la reine Élisabeth II d'Angleterre, Sir William Trevor a connu une consécration relativement tardive dans les pays francophones.
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Source : www.librairie-compagnie.fr
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Vidéo de

Diana Reich interviewe William Trevor Podcast traduit en français ( sous-titres) Diana Reich, directrice artistique de Small Wonder, interviewe William Trevor, le récipiendaire du premier prix Charleston - Chichester pour l'excellence d'une vie dans la fiction courte.


Citations et extraits (51) Voir plus Ajouter une citation
William Trevor
" ce sont toujours ses propres émotions que l'écrivain met en scène ".
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Les derniére images de l'Irlande lui sont soustraites: ses rochers, ses ajoncs. ses petits ports, le phare lointain.
Il regarde jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de terre, seulement la lumiére du soleil dansant sur les flots.
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La mer faisait plus de bruit dans cette pièce que nulle part ailleurs dans la maison, mais on ne pouvait rien deviner de la violence de la tempête derrière les portes-fenêtres. Il plissa les yeux, scrutant l'obscurité en quête de la forme familière des arbres et des arbustes, s'inquiétant d'éventuels ravages.

Quand, envers et contre toute attente, un rayon de lune brilla, ce ne furent pas les dégâts causés dans le jardin qui le firent tressaillir. Une silhouette se déplaçait sous l'araucaria du Chili.
Un visage d'enfant souriait en regardant la maison.
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Lorsqu’elle recommença sur une nouvelle page, elle ne trouva pas d’autres mots, pas d’autre manière d’exprimer, sans trop se dévoiler, le désespoir qu’elle éprouvait. Et même le peu qu’elle dévoilait risquait de déconcerter et d’alarmer.
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Le mépris était l'une des manières d'exprimer son ressentiment.
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Mais on ne rompt pas avec un endroit parce qu'il n'existe plus, on ne rompt pas avec ce que l'on était lorsqu'on ne fait plus partie de cet endroit.
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Le temps de la souffrance était révolu, et pourtant elle aurait voulu qu'il n'en fût rien, elle aurait voulu qu'il en restât toujours une trace - une grimace de douleur, un frisson, une partie de sa colère non encore assouvie.
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C’est un drame, en Irlande, que pour une raison ou pour une autre, nous soyons encore et toujours obligés de fuir ce qui nous est cher. Nos patriotes vaincus sont partis, nos grands comtes, nos Émigrants de la Famine et maintenant, les pauvres en quête de travail. L’exil fait partie de nous.
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Parfois, on est obligé de se donner bien du mal quand on a quatre-vingt-sept ans: tendre l'oreille pour entendre, se concentrer avec soin pour être sûr des choses. Il faut aussi montrer qu'on a compris, parce que les gens s'imaginent souvent que ce n'est pas le cas. La "communication": voilà comment ils appellent ça de nos jours, au lieu de dire "conversation".
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Le souvenir des événements de cette journée ne s'était pas estompé, pour Miss Connulty, et elle le préservait par sa cruauté envers la défunte : le temps de la souffrance était révolu, et pourtant elle aurait voulu qu'il n'en fût rien, elle aurait voulu qu'il en restât toujours une trace - une grimace de douleur, un frisson, une partie de sa colère non encore assouvie.
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