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Critique de IreneAdler


"Le plastique c'est fantastique" dit la rengaine. Il est surtout la marque du progrès, et surtout de la propreté, du lisse, du conformisme. Tout ce dont reve Martine, née dans la fange et la misère. Elle sera manucure ("Luxe, calme et volupté") et épousera Daniel, horticulteur dont elle est amoureuse depuis petite fille. Mais cet amoureux des roses et delà campagne se laissera-t-il enfermer entre 4 murs à crédit ?
C'est tout une époque qui reprend vie sous nos yeux : la découverte du confort moderne pour tous ou presque au sortir de la Deuxième guerre mondiale. Et pour ceux qui ne peuvent pas payer tout de suite, autre innovation : les crédit, sur tout pour tout ! Pour votre plus grand bonheur ! Vraiment ? Quand on voit à quelles fins fut réduite Martine, il nous est permis d'en douter.
C'est le début de ce sur quoi beaucoup essay de revenir : trop d'accumulation, trop de nourriture, trop de plastique. Trop de trop. L'enfermement, l'encerclement des choses. L'oubli des sentiments humains pour des questions bassement matérielles. C'est triste à mourir et c'est peut-être aussi une sorte d'avertissement...
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