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Critique de Pecosa


Pecosa
24 septembre 2015
C'est en regardant avec mémé sa nouvelle saga favorite produite par TVE (Victor Ros, 2015 ) que j'ai découvert ce roman de Jerónímo Trístante qui met en scène le policier Victor Ros, de la Brigada Metropolitana de Madrid au XIXème siècle. Si l'assoupissement est garanti devant l'écran quand on a moins de 80 ans -même si l'ensemble est plus supportable que la scandaleuse adaptation des aventures de Diego Alatriste - la lecture du Mystère de la maison Aranda s'est révélée plutôt plaisante.
Ancien enfant des rues remis dans le droit chemin par un fin limier de la police, Victor Ros finit par marcher dans les pas de son mentor et devient un as de la déduction. Cette enquête un chouïa ésotérique sur laquelle plane l'ombre de Dante vaut surtout pour la description de la société madrilène de la fin du 19ème siècle. On ne peut s'empêcher de penser aux enquêtes de Nicolas le Floch de Jean-François Parot, car Ros, observateur méticuleux des scènes de crime fasciné par l'aristocratie, ne dédaigne ni les dernières méthodes d'investigations scientifiques, ni les putains au grand coeur. C'est donc un 10/18 sympathique et dépaysant qui donne envie de lire le second volume toujours publié chez 10/18 (L'affaire de la veuve noire) et les trois autres parus en Espagne (El enigma de la calle Calabria, La última noche de Víctor Ros, Víctor Ros y el gran robo del oro español ).
Au final, la bonne nouvelle c'est de s'apercevoir que Jerónímo Trístante (qui met également en scène des enquêteurs au Moyen-Âge) a aussi publié deux polars sur la guerre civile espagnole, El rojo en el azul , l'histoire d'un républicain obligé de combattre sur le front russe au sein de la Divizion Azul, et El Valle de las Sombras qui a pour cadre la construction du Valle de los Caídos, deux ouvrages aussitôt commandés. Comme quoi, à tout ennui télévisuel malheur est bon.
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