Ce livre retrace les derniers mois d'un vieil exilé russe à Paris, en 1968.
L'auteur s'est librement inspiré de la fin de vie de son père.
Dans la tête d'igor Lebedev, passé et présent se confondent et il se retrouve fréquemment dans Moscou enneigé, au début du XXème siècle.
Rien ne le rattache aux agitations de l'époque, il a perdu une grande partie de ceux qu'il aimait et il se complait dans un égoïsme sénile, en s'apitoyant sur son sort.
C'est une très belle peinture de la vieillesse et de l'exil que nous présente ici
Henri Troyat (né Lev Aslanovitch Tarassov à Moscou en 1911) et, même si ce roman est difficile à lire (émotivement parlant et parce que le personnage principal est tout sauf sympathique), il vaut la peine de s'y intéresser.
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