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Critique de Diabolau


Quand j'ai candidaté pour ce bouquin lors de la Masse critique Babelio (merci à eux et aux éditions Sonatine), je n'avais pas vu la citation promotionnelle : "Imaginez John Kennedy Toole se colletant avec James Ellroy sur Tik Tok" qui figure en 4e de couverture, sinon je me serais sûrement abstenu, ayant à peu près détesté "la conjuration des imbéciles" de Toole et ne mettant jamais les pieds sur Tik Tok (je ne dirai rien sur Ellroy, je ne l'ai encore jamais lu).
Et, de fait, ce "Sept démons" m'a un peu fait le même effet que "la conjuration des imbéciles" : je me suis bien amusé pendant les 50 premières pages, et ensuite, par manque de renouvellement, ça m'a rapidement gonflé.
Il est vrai que ce livre ne ressemble pas à beaucoup d'autres livres, il est vrai aussi que cet auteur (et son personnage principal) ne manquent pas d'invention... Il y a des répliques et des formulations franchement assez savoureuses, des situations dont la cocasserie fait vraiment sourire, sauf que trop, c'est trop.
Ce n'est même pas l'histoire, totalement invraisemblable, qui m'a le plus dérangé - après tout, pourquoi pas, l'absurdité est un concept -, mais ce sont les tirades de dix lignes sans la moindre virgule, le verbiage incessant (je dirais même plus, la logorrhée) du personnage narrateur, les onomatopées comme si on était dans une BD pour enfants, les dialogues à n'en plus finir avec des répliques en points de suspension qui font que tu ne sais même plus qui parle, les tics de langage répétitifs... Il y avait même des passages complets auxquels je ne comprenais plus rien et que je finissais par lire en diagonale.
Bref, heureusement qu'il y a l'humour noir pour sauver ce truc du flop complet, mais on n'en est quand même pas loin.
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