L'auteur nous raconte, comme si nous y étions, des histoires de chasses aux loups, au chevreuil, à l'homme. Il nous peint une époque troublée par la révolution communiste, la guerre. Il y a Belek, un domestique, esclave que la malchance poursuivra toute sa vie, mais qui finira par gagner. Il y a la steppe, paysage vivant aux humeurs changeantes, comme une tempête de neige, à la colère déchirant le ciel. L'homme fait corps avec son environnement. Grande amoureuse de ses paysages, j'ai trouvé ce livre magnifique. C'est toujours avec beaucoup d'humanité et d'intelligence que les personnages prennent place dans des contes souvent tragiques. Un livre qui se lit vite, mais se relit et se relit encore, pour le plaisir du voyage.
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