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Critique de kuroineko


Dans le Bouddha Blanc, Hitonari Tsuji fait résonner sa corde réaliste, délaissant ses intrigues aux teintes fantastiques comme dans l'excellent Pianissimo, pianissimo.

Ce récit évoque un Japon en pleine mutation. L'auteur raconte l'histoire de son grand-père, fils d'armurier et qui va le devenir également. Même si sa grande oeuvre est l'édification d'un Bouddha Blanc, bien particulier, hommage aux êtres qui ont vécu sur ce bout de terre.

Hitonari Tsuji signe un roman fort et sensible. On se sent accompagner le personnage principal de son enfance jusqu'à son lit de mort. On le voit tomber amoureux et mener à bien son projet - presque une quête spirituelle pourrait-on dire. Sans jamais sombrer dans la facilité, le texte s'imprègne d'une belle émotion palpable (La fin m'a fortement touchée)

A travers ce récit, c'est également le quotidien d'un certain Japon qui transparaît. Chronique d'un passé révolu qui reprend forme sous nos yeux par la grâce des lettres noires sur du papier. Et par le talent indéniable de Hitonari Tsuji qui sait tant surprendre par la diversité de ses histoires et des thèmes abordés. Je remercie mon libraire qui m'a fait connaître cet auteur en me prêtant ce livre. A découvrir si ce n'est déjà fait.
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