Les souvenirs tirent leur solidité de la force de ceux qui s'y accrochent.
- Je peux toujours utiliser mes super-pouvoirs pour nous protéger.
- Quels sont-ils ?
- La vieillesse et la lenteur.
- Impressionnant.
- Le truc, c'est que mes ennemis finissent par mourir d'ennui en m'attendant.
Tout le monde se flatte d'être là pour son prochain. Mais en réalité, personne n'est disponible pour les autres. Nous vivons tous dans notre petite forteresse d'égoïsme.
Au début, ils avaient éprouvé l’un pour l’autre un amour insensé, dévorant. Mais ce genre de sentiment finit toujours par s’atténuer. Il le faut. Comme tout, l’amour doit évoluer. Pour survivre, ce feu doit couver lentement et non brûler avec rage. Ce qui ne veut pas dire qu’il ne faut pas continuer à l’alimenter. Si on le néglige trop longtemps, il meurt, Ne laissant qu’un tas de cendres où l’on cherche en vain l’étincelle des débuts.
Le desti' est un bel enfoiré, n'est ce pas ?
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Tout aurait pu être différent. La faute au destin, au karma, à l'alignement des planètes. La faute à l'humour tordu de Dieu.
On parle de la vie comme s'il s'agissait d'un élixir magique. Et pourtant la vie n'est rien d'autre qu'un crawl au ralenti dans le couloir de la mort. Peu importe le nombre de déviations que vous empruntez, à la fin nous allons tous dans la meem direction. La seule différence est la durée du voyage.
Nous avons tous nos addictions. Des choses auxquelles nous accordons plus de valeur qu'à la vie elle-même. Et dont nous savons qu'elles finiront probablement par nous tuer. D'une certaine manière, elles nous facilitent la vie. Au moins sait-on ce qui aura notre peau. Pas de surprise. Comme le disait Bill Hicks :le problème, c'est vous, ceux qui ne meurent de rien.
Choc. Incrédulité. L'homme s'immobilisa, porta la main à son visage, la laissa retomber et fit un autre pas vacillant vers eux.
Izzy avait adoré les films de Toy Story. Gabe les trouvait incroyablement tristes. La fin de l'enfance. La peur de devenir obsolète, indésirable. La découverte que la vie continuait sans vous.
On n'a 'besoin' de personne pour remplir sa vie. Mais il est plus facile d'y ajouter les pièces manquantes à deux que seul.