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Critique de hendrickxvirginie



À trente ans, Mathilde voit son monde s'effondrer et ses repères s'effacer. Lasse de courir après un bonheur qui s'acharne à la fuir, elle est sur le point de baisser les bras et glisse vers la dépression qui lui tend les siens. Une subite envie d'ailleurs l'amène à dépoussiérer la vieille valise qui trône au dessus de l'armoire ; elle y découvre un trésor inestimable. Et si la fin n'était que le commencement ?


Une rencontre au salon du livre de Mons m'aura fait découvrir la plume de Georgina Tuna Sorin. Lu en LC, ce roman à la couverture automnale est à découvrir. À la fin, tout commence, c'est la rencontre avec Mathilde, Mademoiselle tout le monde. Cette dernière a perdu sa mère, son pilier, mais subit aussi une rupture amoureuse. Pour la dernière couche sur les malheurs de notre personnage principal, on y ajoute un employeur qui la harcèle. le début de ce roman nous fait entrer directement dans le sujet. Avec une certaine finesse, Georgina Tuna Sorin aborde plusieurs thématiques douloureuses et très actuelles comme la maladie, le burn-out, le harcèlement ou encore les violences conjugales. Ensuite, les choses s'adoucissent petit à petit où l'acceptation de soi et la reconstruction se tissent pendant la lecture. J'ai beaucoup aimé les lettres qui sont l'élément déclencheur des changements pour Mathilde. Bien que parfois, j'ai ressenti un brin de répétition et de longueurs, ma lecture est restée fluide avec ce qu'il faut d'émotion pour nous maintenir en haleine sans en avoir trop fait.
À la fin, tout commence est touchant et profondément humain.
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