La Passeuse de mots, tome 1

Tout le monde n'a pas la chance d'avoir des parents tels que vous. Un foyer rempli d'amour. Comment peut-on grandir sans ça ? Sans ce sentiment de sécurité, avec un père ou une mère qui nous donnent confiance en nous, qui croient en nous ? Comment arrive-t-on à se construire dans la violence ou l'indifférence ?

"-Ce n'est pas à l'intérieur de mes yeux, Een Valaan. C'est à l'intérieur de ton cœur."

"- La maison construit la famille. Le cœur la transporte."

Si je dois agir en tant que conscience, laisse-moi te dire que le pire n'est pas d'échouer mais de n'avoir jamais pris la peine d'essayer. Les erreurs sont une preuve que tu n'as jamais abandonné. Nous serons toujours là pour te rele- ver, t'accompagner, te porter. Témoins de l'ascension de la grande Passeuse de Mots. Si, bien sûr, tu te laisses le temps de déployer tes ailes et de ne plus craindre le vide.

- Ce monde est différent du tien, Arya. Le temps est une invention des hommes mortels pour avoir toujours une longueur d'avance sur leur vie. Ici, tu ne trouveras ni pendule ni sablier ni gens pressés, car nous ne courons pas après le temps, nous l'accompagnons.

Celui qui prend des risques ira toujours plus loin que celui qui se contente de prendre ce qu'on lui tend.

- Tu n'as toujours pas compris ! Je me fichais pas mal du respect, Virgo ! Seule la richesse m'importait !
- Tu l'avais déjà, Sivane. La vraie richesse, celle que les hommes passent une vie à chercher. Seulement, tu ne la voyais pas où ça ne te suffisait pas.

- Arya, être différent n'a jamais fait de l'humain quelqu'un de faible, mais quelqu'un d'unique.
Souviens- toi de cela.

- C'est mieux ainsi, assure Alric avec dureté. La vengeance n'apporte rien de bon, vous savez ? À part une autre vengeance, et une autre. Et toujours cette même soif de sang qui ne s'étanche jamais.

Même l’étoile la plus isolée appartient à une constellation