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4,12

sur 637 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Il n'a décidément pas de bol, Edgar Mint. Comme si ce n'était pas suffisant de naître de mère Apache alcoolique et de père Blanc enfui sur une réserve miséreuse, voilà qu'un jour le facteur lui roule sur la tête. Plus qu'aux trois quarts mort, le jeune garçon est transféré d'urgence à l'hôpital, où un médecin obstiné parvient à le ramener dans le monde des vivants. de cet accident, il gardera peu de séquelles physiques mais le reste de son existence s'en verra chamboulé. Et chacun sait que lorsque la loose a décidé de s'acharner sur quelqu'un, elle ne se laisse pas écarter par un petit miracle importun.

Certaine déception à la lecture de ce roman vers lequel m'avaient attirée un bon nombre de critiques enthousiastes. Ca commençait plutôt bien, pourtant, j'ai trouvé assez accrocheur tout le début du récit où sont relatées en parallèle l'histoire de la conception d'Edgar et celle de sa renaissance. Et puis, petit à petit, tout cela se relâche. Les personnages, (trop) visiblement conçus pour paraître haut en couleurs, ne sortent guère des stéréotypes. Les violences auxquelles le héros est confronté dans l'école qu'il intègre à sa sortie de l'hôpital sont plus excessives que réellement percutantes, assez lassantes au bout du compte. Si les multiples rebondissements ont réussi à tenir mon intérêt en éveil jusqu'au bout, je n'ai jamais été vraiment touchée par les malheurs de ce gamin et mon empathie, elle, est restée extrêmement limitée. Il faut dire que les personnages contés à la première personne manquent assez rarement de m'agacer, et celui-ci n'a pas fait exception à la règle !
Quant au happy end final - car oui, un mioche au destin miraculeux peut-il échapper au happy end ? - je l'ai trouvé plutôt faiblard, avec un petit côté "l'auteur s'est bien acharné sur son personnage pour que le lecteur soit content de le voir s'en tirer à la fin, youpi, tout peut donc s'arranger dans la vie." Mouaif.

La lecture ne fut pas désagréable, avec même quelques véritables bons moments, mais j'ai tendance à voir là l'un de ces innombrables romans qui jouent la carte de l'invraisemblable et du décalé pour paraître originaux, mais qui manquent de démesure, de folie, de poésie, de hargne, de puissance, de subversion, de profondeur, de véritable originalité en somme, pour se démarquer. L'écriture (telle qu'elle est traduite en tout cas) n'a rien de très intéressant, les ficelles sont grosses, trop visibles, la réflexion ne pousse jamais bien loin et j'ai le sentiment d'avoir déjà lu la même chose, souvent en bien meilleur, sous la plume d'autres auteurs américains.
Lien : http://ys-melmoth.livejourna..
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Un début d'existence catastrophique pour Edgar Mint, un métis né dans une réserve indienne en Arizona, qui connaîtra maintes mésaventures et pour lequel on souhaite une certaine rédemption tout au long de la lecture. J'avais beaucoup aimé le polygame solitaire du même auteur mais ce roman-ci m'a moins touchée malgré le thème poignant du sort des Amérindiens en Amérique du Nord. C'est un pavé dont la première moitié tarde à captiver car parsemé de trop d'invraisemblances, surtout dans les motivations de certains personnages.
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Une histoire délirante, rocambolesque, drôle et attachante. Une véritable odyssée où l'on découvre le parcours cahotique d'Edgar Mint, un jeune métis apache dont l' enfance et d' adolescence sont tout sauf simples et conventionnels.
J'ai aimé à lire ce roman, cette histoire hors norme. En revanche, je n'ai pas été subjugué par la forme et le style. Je m'attendais à autre chose au vu des critiques dithyrambiques sur Brady Urdall. Alors certes, il y a de l'humour mais je trouve la construction du roman un peu trop classique et linéaire pour y voir la patte d'un écrivain génial.
Toutefois, je ne demande qu'à changer d'avis!
PS : je n'ai pas compris la prèsence de la nouvelle (Un noel en Arizona) en fin d'ouvrage qui reprend à peu de choses près un chapitre du roman (noel à Willie Sherman). Est-ce dans le "à peu de choses près" que se trouve la réponse?
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Le petit Edgard Mint n'avait pas une vie extraordinaire avant qu'il ne croise les roues de la Jeep du facteur....

Le petit Edgard est le fils unique d'une serveuse apache et d'un fantasque blanc qui rêvait d'être un cow-boy....
Le "cow-boy" ayant mit les bouts quand la demoiselle fut enceinte, celle-ci se réfugia dans ce qui fut la consolation de son père et des ses frères, l'alcool....

Le petit Edgard a une grand mère, aussi. Apache. Croyant fort à Jésus et à ce qui s'y rattache, elle dirige tant bien que mal, vu sa raison, ce qui reste à sauver....

Mais les journées sont longues pour ce gamin de 7-8 ans...et la chaleur de jour accablante....

L'ombre qu'offre les roues du facteur est si attirante....

La tête d'Edgard ne résiste pas.... et là son destin bascule puisque, bien que considéré comme mort, il est emmené à l'hôpital du coin, où le docteur Barry, avec la rage du désespoir va la ramener de la mort à la vie...

Edgard, par miracle, ressuscite....

Et commence alors, toute l'historie de la vie d'Edgard Mint....

C'est un livre qui se lit avec plaisir, mais cependant, malgré tout le talent incontestable de Braddy Udall, Edgard Mint n'est pas arrivé à ce que j'adhère à 100% à son destin, si miraculeux soit-il....
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Ça partait super bien avec l'histoire des parents d'Edgar et la première partie où Edgar se retrouve à l'hopital. Jusque là j'ai adoré. Ensuite le pôôôôôv' Edgar morfle grave quasiment jusqu'à la fin :( Au passage il abandonne son seul ami, rate une ouverture en or avec une fille sublime et overdose la seule personne qui lui voulait du bien.

J'ai lu jusqu'au bout parce que je pensais que j'allais finir, à un moment ou un autre, par retrouver le ton et l'humour qui m'avaient tant seduit dans les cent premières pages... et puis, euh... eh, bien non.
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Difficile pour moi de juger un tel livre après avoir lu les critiques, globalement positives. Je m'attendais du coup à un autre ouvrage. Certes, il n'est pas mauvais et je le conseille. Mais, il n'a franchement rien d'exceptionnel.
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Les tribulations d'un gosse sans repères, qui n'est assimilé qu'à un sauvage, alors que c'est peut-être un surdoué, c'est amusant et pour moi c'est nouveau. le style d'écriture du personnage principal, à la fois narrateur, mais qui d'une phrase à l'autre dis "je" ou "il" ou "on" en parlant de lui-même, ça par contre, ça m'a perturbé, voire même parfois agacé.
J'ai été assez captivée jusqu'aux trois cinquièmes du livre, et puis j'ai fait relâche. Tout le récit de la conversion d'Edgar jusqu'au dénouement de l'histoire ne m'a semblé que répétition et ne m'a pas apporté grand chose. C'est un bon bouquin, mais pourtant je l'ai trouvé trop long. Et tomber dans le happy end, alors que franchement ça ne me paraissait pas gagné, avec fatalité sur fatalité, je trouve ça un peu difficile à gober.
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L'histoire d'un gamin américain indien, l'alcoolisme, le pensionnat, les sévices, les politiques de ségrégation. Très intéressant.
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L'auteur semblait avoir à coeur de nous peindre l'entrée la plus fracassante - et fracassée - possible dans la vie. Si l'on s'attache à ce petit bonhomme d'Edgar, si spécial, ce n'est pas sans souffrir avec lui et sans trouver bien triste cette enfance bousculée, moquée, délaissée... Une souffrance fleuve qui nous fait attendre au fil des pages une éclaircie.

J'avais déjà lu le polygame solitaire qui avait soulevé des tas de questions, notamment à propos de la place de la religion dans le récit. Quelque part, j'ai l'impression qu'Edgar Mint apporte des réponses. Les mormons y font aussi une apparition essentielle. Et la foi est, de même, remise en question. Edgar la trouve avec ferveur, puis la perd avec colère. Dieu existe peut-être, mais en vaut-il la peine?

Dans ces deux romans, l'enfant est au centre. le petit garçon du Polygame, noyé sous une floppée de frères et de soeurs, de mères qui se chamaillent et doté d'un père souvent absent, était en mal d'amour, c'est aussi le cas d'Edgar. Son père est un crétin qu'il n'a pas connu, sa mère une alcoolique.

La voiture du facteur lui roule sur la tête et l'histoire d'Edgar commence. Quelques centaines de pages pour dérouler un destin pathétique, de l'hôpital au pensionnat où il devient le souffre-douleur de l'école, un peu bêbête au début, mûrissant laborieusement puis à sa famille d'adoption elle même non dénuée de problèmes. Edgar ne s'acharne pendant ce temps qu'à une seule et unique chose: cogner comme un dingue sur les touches de sa machine à écrire. C'est lui qui raconte son histoire et le style est déroutant. On bondit de la première à la troisième personne d'une phrase à l'autre. le plus étrange, c'est qu'il m'a fallu un sacré bout de temps pour m'en apercevoir.

Ce récit m'a remuée, sans grand plaisir la plupart du temps. Trop de souffrance, trop d'injustice, aucun rayon de soleil, rien qu'un horizon morne. J'étais particulièrement tendue à chaque passage dans lequel intervenait Barry, l'ange noir récurrent du récit. La plaie infectée qui refuse de cicatriser. le monstre [...]

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