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Critique de Alfaric


La saga "Dragon Quest" continue de cuisiner les ingrédients du mythe universel du Héros aux mille et un visages pour petits et grands de 7 à 77 ans (et plus si affinités). Comme je l'ai toujours dit, si tu passes à côté c'est que tu es déjà mort à l'intérieur. Et ici nous avons un gros tome 10 chapitres plus un récit bonus qui cumulent près de 240 pages. Malheureusement si série est plus ambitieuse que ces aînées elle est aussi plus brouillonne, donc je pense que le changement de scénariste n'est globalement pas la seule cause du problème… Néanmoins je suis impressionné que l'ensemble retombe sur ses pieds après autant de tâtonnements, faits de foreshadowing et de mystères lostiens mal exploités. Mais tôt au tard, les choses doivent finir par se décanter !

Au final on remonte aux sources de la saga avec la reine des ténèbres qui veut redonner vie à son défunt époux le roi des ténèbres. Et c'est Harold qui est pressenti pour être le réceptacle de ses mânes...
Or la « reine du mal » qui n'est pas maîtresse d'un « autre monde », mais d'un univers de poche accessible à travers une multitude de « mondes miroirs ». Elle fourbit donc ses plans depuis sa libération des limbes il y a cinq années de cela, mais au bout de 17 tomes on a encore trop peu d'informations sur le fait qu'elle ait besoin des trois trésors sacrés, des orbes célestes, et des cristaux magiques (et d'Empyréa et de la soeur jumelle d'Aros)…

On a un très bonne pour ne pas dire excellente 1ère partie très dragonballesque, ce qui est tout a fait normal vu qu'Akira Toriyama collabore activement à la saga depuis ses débuts. Harold vient régler ses comptes avec Aros, et Goode vient accomplir les volontés de la reine des ténèbres. Les champions des trois royaumes affrontent donc vaillamment les champions du mal, mais ces derniers régénèrent et accroissent leurs forces indéfiniment grâce aux pouvoirs que leur a octroyé la reine des ténèbres. C'est là que l'Amiral Da Costa, principal antagoniste depuis pas mal de chapitres, décide de revenir vers le Côté Claire de la Force en effectuant une « Végéta » (les vrais savent) ! Epicness to the max garantie !!!
https://www.youtube.com/watch?v=HQYc2qXvdDg

Dans une 2ème partie moins intense et plus hétérogène, les héros tentent de regrouper leurs forces pour faire face à la reine des ténèbres. D'un côté on a Aros qui victime de visions d'autres héros semble clairement atteint du syndrome du champion éternel (si vous aimez la fantasy et que vous ne connaissez pas encore Michael Moorcock, tout votre éducation dans ce domaine reste à faire). D'un autre côté on a l'insouciant et inconstant Bezel, hôte contre son gré de Oen le roi feu qui se retrouve de facto la principale cible de la reine du mal…
On sent bien qu'il va falloir défendre pour empêcher les méchants de s'emparer des trois trésors sacrés. Mais aussi qu'il va falloir que les gentils attaquent pour récupérer en premier l'orbe violette, possédée par le roi-dragon qui était l'un des principaux personnages de l'acte précédent de la saga… To Be Continued, Oh Yeah !

Le chapitre bonus s'attarde sur la vie et le destin du ninja Isari, fils de reine Iyo dans la monarchie matriarcale du Jipang, donc destiné à être un serviteur de l'ombre de sa petite soeur Ito. Il y avait vraiment de l'idée dans l'épique et le tragique, mais cela aurait mérité d'être plus développé pour être validé…
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