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Critique de Orphea


Pierre Bordage a vraiment son univers bien à lui.
J'avoue, j'avais peur que le roman manque d'intérêt, de singularité, pour ceux qui connaissent déjà les romans de Dmitri Glukhovsky, malgré la patte très russe de ce dernier. Je craignais que l'histoire soit un peu redondante.
Et en même temps j'étais plutôt confiante, sinon je ne l'aurais pas lu, n'est-ce pas ?

Bref, Pierre Bordage prouve une fois de plus qu'avec une trame de départ déjà vue, il peut construire un univers qui lui est propre, avec les thématiques qui lui sont chères et des personnages très bien travaillés.
On retrouve sa manière habituelle de construire le récit, avec des personnages qui galèrent chacun de leurs côtés pendant tout le roman et se rencontrent vers la fin. C'est classique chez lui, mais moi j'apprécie cette manière de faire.

Par contre, j'aime autant avertir les lecteurs futurs que ce roman n'est pas à mettre entre toutes les mains. Pour commencer, on a des scènes de sexe, enfin de viol atroce plutôt. Ensuite, c'est violent : il y a des gens qui souffrent, qui meurent, qui tuent, qui torturent, des animaux maltraités...
Ça sert le récit, toujours. Rien n'est à jeter. Après tout, on est dans un métro où la moindre nourriture fait l'objet de toutes les convoitises, où les gens sont entassés les uns sur les autres, sans éducation, sans soin, où la femme redevient juste un ventre pour procréer et une ch**** pour se soulager...
Ce n'est pas toujours facile à lire, alors si on n'aime pas ça, on passe son tour !

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