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Critique de BVIALLET


A Eastwick (Rhode Island) vivent Alexandra, Jane et Suckie, trois femmes dans la quarantaine, divorcées et toujours prêtes à récupérer les maris des autres. Alexandra propose à la vente de petites sculptures à la manière des Nanas de Nikki de Saint-Phalle, Jane joue du violoncelle et Suckie est journaliste pour le « World », une très obscure feuille de chou locale. Un jour, un certain Darryl van Horne, sémillant chimiste et excellent pianiste, vient s'installer dans la petite ville. Il occupe une magnifique propriété qu'il a doté d'un court de tennis, d'une piscine et d'un jaccuzzi dans lequel il invite les trois sorcières à barboter après des prties de tennis acharnées. La moiteur, la nudité et la promiscuité aidant, il ne tarde pas à leur proposer divers jeux érotiques. Jusqu'au jour où il leur préfère une fille quelconque mais plus jeune et l'installe chez lui avec son jeune frère avant de se marier. Les trois sorcières décident de se venger en jetant un sort à celle qui leur a pris Darryl.
Un roman de type fantastique avec trois personnages amusants, marginaux et en pleine libération sexuelle. L'action est sensée se passer au moment de la vague hippie et de la contestation de la guerre du Viet-Nam. le contexte social est sans doute la partie la plus intéressante de ce livre dont l'intrigue est assez convenue quoi que la fin soit surprenante et bien tournée. Pour une fois, Updike conclut son affaire en quelques pages alors qu'il lui en a fallut des centaines pour délayer de façon souvent lourde (problèmes de traduction ?) et filandreuse une histoire qui aurait pu être plus ramassée et plus rythmée. Mais le lecteur comprendra qu'Updike se veut styliste tendance Proust et adore se répandre en descriptions poétiques et en analyses psychologiques au risque de faire bailler d'ennui son malheureux lecteur.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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