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Citations sur Les sorcières d'Eastwick (11)

Il avait depuis des années pour habitude, avant de se mettre au lit, de sortir faire un tour dans le calme relatif de l'arrière-cour, pour contempler quelques instants les invraisemblables éclaboussures des étoiles ; c'était, il le savait, une possibilité ténue comme un fil, qui permettait à ces corps embrasés d'être là-haut dans le ciel, car la boule de feu des premiers âges eût-elle été un rien plus homogène, aucune galaxie ne se serait formée, et l'eût-elle été un rien moins, les galaxies se seraient consumées depuis des milliards d'années dans une hétérogénéité trop impétueuse.
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Alexandra, élevée dans la morne contrée minée par le tournage d'innombrables westerns, était encline à penser que l'on a que trop tendance à romancer le passé qui, du temps où il était le présent, avait la même étrange vacuité que tous nous éprouvons de nos jours.
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En fait, ce qu'il voulait, aucune femme n'aurait jamais pu le lui donner. Il voulait le pouvoir. D'une certaine façon, une femme peut donner à un homme du pouvoir sur elle, mais elle ne peut pas l'installer au Pentagone.
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Dans ses rêves, les présages gambadaient autour d'elle aussi tapageurs que ces panneaux réclames qui partout dans les parcs d'attraction racolent les naïfs. Pourtant, jamais nous n'attendons avec impatience les rêves, pas plus que les aventures légendaires qui suivent la mort.
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C'est partout pareil, les gens vous connaissent mieux que vous ne les connaissez ; partout et toujours, les humains s'espionnent.
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[...] masque, déguisement, et sac plastique spécial Halloween, le tout pour trois dollars quatre-vingt-dix-huit. L'Amérique enseigne à ses enfants que toute passion peut être transmuée en prétexte pour acheter.
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Le mariage ressemble à deux êtres enfermés ensemble et condamnés à lire et relire la même sempiternelle leçon, jusqu'à ce qu'en fin les mots se transforment en folie.
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Quelque part dans tout ce foutoir, il doit bien y avoir une raison d'exister
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L'Amérique des années soixante-dix, une petite ville de province, trois femmes divorcées adeptes des pratiques occultes, beaucoup d'ennui, et tout à coup un Homme arrive... "[i]il était la nouveauté, le magnétisme[/i]".

Updike c'est avant tout un style... ce qui nous change de beaucoup de romans actuels écrits sans aucune pâte littéraire! après on aime, ou on aime pas, mais le style a le mérite d'exister!
Ce style m'a beaucoup dérangée..... J'aime la beauté de la langue, mais les phrases qui n'en finissent pas à forte dose... j'ai du mal... au point où parfois, j'ai relu, en éliminant certaines propositions des phrases pour en revenir à l'essentiel.
La construction du récit est ingénieuse. Par exemple, Updike déroule parfois l'histoire par le biais des conversations téléphoniques des héroïnes.
Certaines descriptions, par exemple de paysages, sont finement ciselées et assez poétiques. L'ambiance qui en ressort est envoutante... comme un brouillard qui tombe, et qui, plus il devient opaque, plus il enveloppe tout ce qu'il effleure.... On sent les embruns et la tempête qui monte...

Du point de vue de l'intrigue, j'ai ressenti un petit côté vintage... parfois assez drôle "[i]Cette Sukie, tout de même, à son âge, trente-trois ans, ne pas porter de soutien-gorge, quel culot![/i]"
Ce côté démodé donne une partie de son charme à l'histoire, mais j'ai été déçue. Même si certaines scènes sont assez érotiques, l'intrigue reste tiède.
J'ai tourné les pages très vite quand est venu le prêche de Brenda, l'intensité montait, montait, doucement, sournoisement, tourbillonnait de plus en plus vite, et, et... rien

Des bémols, mais je suis ravie de cette lecture, mais si elle ne m'a pas fait chavirer.

(lecture dans le cadre du Club de lecture de Babelio)
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Marriage is like two people locked up with one lesson to read, over and over, until the words become madness
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