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Critique de Glaneurdelivres


J'ai lu « le carnaval des majuscules » de Maryna Uzun, lentement, pour apprécier au maximum chacun des poèmes qui composent ce livre sous la forme d'un abécédaire, illustré par elle-même.

Il y a dans ses poèmes beaucoup de fraîcheur, de lyrisme, de liberté d'expression, et d'enthousiasme,
la liberté et la naïveté d'un enfant.
Il y a aussi une imagination débridée, qui paraît sans limite.

Parmi ses nombreux textes, j'ai tout particulièrement aimé « C-Rien de coriace ! », pour sa naïveté, sa gourmandise, et ce fameux combiné qu'on ne décroche plus maintenant !
Le « d'– Défilé », aussi avec ses mots expliqués en bas de page, et ce dessin enfantin au pastel gras, plein de couleurs vives, tellement expressif !
« d'– Ma Demie », une véritable ôde à l'amour et à la tendresse, avec cette jolie illustration avec ces 2D majuscules qui se complètent pour que 2 amoureux soient réunis.
J'ai aussi aimé bien d'autres poèmes, comme « I – Iris » et
« I – Ibis », qui sont très courts, et dont les mots comme les dessins vont à l'essentiel, et touchent par leur brièveté et leur concision.

« le carnaval des majuscules » est un livre riche de créativité et de surprises.
On ne penserait pas immédiatement à Kung-Fu pour illustrer la lettre K ! Ou bien à Lorgnette pour illustrer la lettre L, ou encore à Quasimodo pour la lettre Q ! Mais Maryna Uzun si !

Mais en connaissant son cursus, on ne s'étonnera pas du fait que Maryna ait choisi « Opéra » pour illustrer le O ! D'ailleurs, dans ses poèmes, la musique est très souvent présente. Il y a la musique des mots avec ses belles sonorités, les rythmes et les rimes. Il y a aussi nombre de termes musicaux qui viennent s'insérer par-ci, par-là, comme subito, rhapsodie, triolet, toccata… et même un « Do, ré, mi, fa » comme dans son poème « Alpes » pour le illustrer le A !

De petites notes en bas de pages complètent certains poèmes pour apporter une définition, une explication, une intention, ou encore un sentiment.

Un autre centre d'intérêt de Maryna est la peinture. Ses dessins naïfs et colorés illuminent ses textes et apportent à ce livre beaucoup de fraîcheur et de joie. Et elle nous parle de sfumato, de Picasso, de Dufy, du Musée d'Art Moderne de Paris…

Dans les dernières pages de son livre, elle énumère un certain nombre de contes chers à l'enfance et que les adultes ont plaisir à se rappeler… et je dois dire que j'ai été heureux de retrouver le fameux Docteur Aïbolitt et la non moins célèbre Baba Yaga et son balai ! Ces deux personnages me parlent particulièrement. Ils ont fait partie des lectures incontournables de mes enfants, bilingues franco-russes !

Et le poème « Famille verte », m'a particulièrement touché, lui aussi. Il est pour moi un sain portrait de famille, que je trouve bien exemplaire !

En conclusion de ce livre, Maryna Uzun s'adresse directement à nous tous, lecteurs, en insistant sur le fait que « la multitude des variantes constitue la richesse des contes populaires ».
Je crois moi aussi qu'un conte ne se raconte pas simplement, qu'il se re-conte, semblable et différent à chaque fois. C'est à chacun de s'approprier ces histoires et de les raconter à sa manière, et ainsi de les faire vivre et revivre, encore et encore !

Pour terminer ma petite chronique, Maryna, je voudrais vous dire de continuer à être inspirée comme vous l'êtes, de continuer à nous charmer avec votre spontanéité, votre gaîté et votre joie de vivre !
Car vos poèmes font du bien !

Alors, un grand merci à vous de m'avoir adressé cet ouvrage au combien plaisant et attachant !
Et bonne continuation !
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