Les vieux objets ont du pouvoir. Ils ont traversé le temps, des vies entières. En leur présence, nous devenons éphémères.
Leur masse, listée d’histoire et de passé, fait ployer le réel. Exerce sur nous, une pesanteur qui nous attire à eux.
Les morts ne deviennent des fantômes qu'au moment où on se met à leur courir après.
Miroitements mémoriels. Des gens devenus des versions délavées de mes propres souvenirs. Les promesses de leurs jeunes années fermentées en refrains monotones.
Une foule d'êtres uniformes.
Identifiés par leur réussite.