J'ai entendu beaucoup de bien de ce récit et j'avoue que j'en attendait beaucoup. Peut-être un peu trop.
Oui j'ai passé un moment de lecture sympa mais sans plus.
Je reconnais que cette lecture est une expérience graphique mais côté scénario, je n'ai pas été totalement happé par ce Jazzman qui suite au décès de sa mère va se poser des questions sur le passé de cette dernière mais aussi sur lui même.
Il faut avouer que je ne suis pas particulièrement friand des récits sur la musique. Je trouve qu'il est difficile pour un art graphique de retranscrire au mieux les émotions que peuvent faire vivre tel ou tel morceau.
Toujours est-il qu'ici, ce n'est pas la seule chose qui m'a gêné. Et si j'ai passé un moment de lecture correct, je m'attendais à mieux.
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Les vieux objets ont du pouvoir. Ils ont traversé le temps, des vies entières. En leur présence, nous devenons éphémères.
Leur masse, listée d’histoire et de passé, fait ployer le réel. Exerce sur nous, une pesanteur qui nous attire à eux.
Miroitements mémoriels. Des gens devenus des versions délavées de mes propres souvenirs. Les promesses de leurs jeunes années fermentées en refrains monotones.
Une foule d'êtres uniformes.
Identifiés par leur réussite.
Les morts ne deviennent des fantômes qu'au moment où on se met à leur courir après.