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Critique de JacquesBuis


En mêlant souvenirs, imagination, rêves et allusions personnelles dans un roman où les clichés font images avec une sincérité évidente, et grâce à une prose bien dialoguée au rythme des terroirs et des différents accents, Jean-François Vaissière poursuit son enfantement d'émotions entre les Etats-Unis et son grand Sud. Après ses nouvelles (Chroniques du bord de Garonne... et d'ailleurs où son fleuve de coeur jouait déjà au Mississippi) et ses chansons (De la lune au soleil, album signé Jefferson Noizet) il aborde ici une sorte d'initiation parallèle qui revisite en partie sa propre histoire, réelle ou rêvée, selon votre choix. Ainsi suit-on les aventures d'un jeune homme, Cyril, qui découvre tout à la fois la liberté de sa jeunesse dans les sixties, la musique par la guitare (et le picking) et l'amour, entre l'Amérique (Greenwich Village, Louisiane, Californie) et la France (métro parisien, grand Sud et Côte basque) grâce aux rencontres sous l'égide de l'amour musical. le médium central est une belle guitare Martin qui sert de fil rouge aux chapitres, jusqu'à la gloire d'une composition. On partage ainsi tour à tour les destins éphémères d'un exilé, d'un vieux chanteur de country, d'un luthier, et bien sûr de jeunes femmes séduisantes. Si les sentiments et la musique n'empêchent pas la mort d'exister, ils ont au moins le privilège d'offrir une note de consolation dans ce destin tragique où tout passe, et ils nous permettent de croire que le cercle, en effet, ne sera pas brisé. © (Jacques Brémond. le Cri du Coyote 168).
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