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Critique de Melopee
Yan, vingt ans, se cherche après une rupture amoureuse. Étudiant en philosophie il ne parvient pas à se relever, à sortir de la langueur dans laquelle l'a plongée son ex petite amie. Se désintéressant des études, des loisirs et du cercle amical, il erre dans les rues parisiennes à la recherche d'un succédané. C'est l'apparition impromptue d'un jeune adolescent dans la rue qui lui permet de se perdre totalement et/ou d'insuffler un nouvel élan à sa vie (j'ai moi-même du mal à cerner laquelle des propositions est la bonne). Passant de la monotonie des révisions à l'attente de la rencontre, Yan réfléchit et élabore tous les scénarios possibles pour enfin vivre heureux et apaisé.
Finalement c'est la fugue qui procure l'échappatoire vers la plénitude. Bravant tous les interdits, les deux jeunes gens paressent à l'aube de leurs vies et à la recherche d'illusoires rêves de liberté.
Outre l'incontestable beauté du titre (qui a fait penché la balance pour que je l'ouvre), c'est véritablement le sujet du livre qui m'a fait intrigué : l'homosexualité, cette fuite vers l'ailleurs. J'ai eu une période de franche admiration pour la plume de Valérie Valère, très incisive voire douloureuse et difficilement supportable en période de déprime.
J'ai apprécié ce roman qui a été bien difficile à se procurer et qui n'en a été que plus délicat à la lecture. On se prend à rêver d'un cocon pareil où la vie à deux annihilerait la banalité des existences et le commun des mortels. Un très bon moment, en somme ! Ce n'est pas l'oeuvre du siècle (ça ne prétend pas l'être) mais c'est le genre de livres pour lesquels il fait bon parfois faire des arrêts !
Finalement c'est la fugue qui procure l'échappatoire vers la plénitude. Bravant tous les interdits, les deux jeunes gens paressent à l'aube de leurs vies et à la recherche d'illusoires rêves de liberté.
Outre l'incontestable beauté du titre (qui a fait penché la balance pour que je l'ouvre), c'est véritablement le sujet du livre qui m'a fait intrigué : l'homosexualité, cette fuite vers l'ailleurs. J'ai eu une période de franche admiration pour la plume de Valérie Valère, très incisive voire douloureuse et difficilement supportable en période de déprime.
J'ai apprécié ce roman qui a été bien difficile à se procurer et qui n'en a été que plus délicat à la lecture. On se prend à rêver d'un cocon pareil où la vie à deux annihilerait la banalité des existences et le commun des mortels. Un très bon moment, en somme ! Ce n'est pas l'oeuvre du siècle (ça ne prétend pas l'être) mais c'est le genre de livres pour lesquels il fait bon parfois faire des arrêts !
