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Critique de Sando


Sando
13 septembre 2022
Intriguée par la mention “coup de coeur” de ma bibliothécaire et trouvant le dessin plutôt joli avec ses tons doux et nuancés, composés de rose pâle, de gris et de violet, me voilà repartie avec “Tout ce qui reste de nous”, sans avoir pris la peine de lire la quatrième de couverture et prête à me laisser surprendre. Et bien, pour une surprise, c'est une surprise! On peut même parler de déconvenue à ce stade car, disons-le franchement, je suis passée complètement à côté et je n'ai pas compris grand-chose à ma lecture…

Si j'avais pris la peine de lire le résumé déjà, j'aurais compris qu'il s'agissait d'un recueil de trois nouvelles indépendantes, ce qui m'aurait évité d'essayer de faire le lien à tout prix entre les différentes histoires, toutes placées sous le signe du fantastique et de la science-fiction, mais qui se déroulent dans des univers radicalement différents et donc indépendants! Ca commençait pourtant bien avec cette première histoire éponyme sur la quête d'un amour perdu qu'on tente désespérément de retrouver, au prix de sa mémoire, le tout sur fond d'univers fantastique, un brin inquiétant, digne d'un Hayao Miyazaki. La seconde histoire en revanche m'a laissée complètement sur le bas côté, perplexe et désapointée avec l'air idiot, l'ego en a pris un coup! Quant à la dernière, avec ses airs de fin du monde qui viendra, viendra pas?, ben elle ne m'a pas permis de raccrocher les wagons, ni de reconnecter mes neurones restants…

Alors, maintenant que l'éditeur me dit qu'il faut lire cette bande dessinée comme “trois sublimes histoires qui chantent l'amour, la perte et l'impérieux besoin des humains d'être liés les uns aux autres”, cela vaudrait peut-être la peine de refaire une lecture pour mettre en lumière toutes ces belles et grandes thématiques sauf que le temps manque et, soyons honnête, l'envie aussi… Dommage donc car, si je ne suis pas fan du côté SF, j'ai néanmoins été séduite par l'onirisme qui se dégage des dessins et des histoires ainsi que par le trait de Rosemary Valero-O'connell.
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