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Critique de LibrairieLeFailler


« C'était, et je voudrais ne pas m'en souvenir, c'était au déclin de la beauté » G. Apollinaire Alcools 1913

Parce que Youna ne répond plus à ses lettres que par de brèves missives laconiques, Henri quitte Paris afin de se rendre sur la petite île de B. où la jeune femme s'est retirée. Des retrouvailles embarrassées, compliquées par Youna, trop farouchement attachée à son indépendance pour accepter l'amour d'Henri. le coeur chagrin, celui-ci choisit de ne pas insister et de reprendre le premier bateau du lendemain. Henri ne passera que vingt-quatre heures sur l'île, le temps de faire de singulières rencontres, tous ses sens artistiques exacerbés par les paysages envoûtants, les lumières, les couleurs et les odeurs qu'il découvre. Autant de révélations sur l'évolution de sa peinture et de la gravure à laquelle il s'initie et qui lui font comprendre que le motif de la gravure ne peut être que par le vide. Il en va ainsi de cette histoire d'amour qui n'existe que par ce qui n'est pas écrit mais esquissée avec maîtrise et acuité par Sophie van der Linden . L'époque et les lieux se dévoilant par d'infimes détails, comme autant de touches de couleurs, composent ce roman impressionniste qui invite tous les arts dans un immense élan d'espoir. Suffiront-ils à éloigner la barbarie d'Henri? Un magnifique texte bref et intense, sublime et tragique.

Véronique

Lien : http://www.librairielefaille..
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