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Critique de Meygisan


Jack Vance nous entraîne plus loin encore dans son immense univers, approfondissant sa mythologie, alimentant ses mondes d'une imagination débordante, exotique, originale; et l'on retrouve son héros(anti héros!?) Gersen à la poursuite de sa vengeance qu'il dévore méticuleusement, astucieusement, détail après détail, de manière inaltérable et inébranlable. Sa vengeance doit s'accomplir coûte que coûte, quelqu'en soient les efforts, les risques et les conséquences. On retrouve un Gersen à la limite de l'obsession, mais c'est une obstination profonde qui le travaille et qui lui permet d'avancer, de faire ce qu'il est capable de faire. On retrouve un Gersen très calculateur, intelligent, lucide, observateur, et physiquement très apte à se défendre. L'on en apprend plus sur ces princes démons qui sont perçu comme des divinités plus que comme des êtres mortels, mais qui sont présentés somme toute comme des êtres humains, inaccessibles, inexistants, impalpables, dont la réalité même reste à prouver. Vance joue beaucoup sur les faux semblants, les fausses pistes, la multiplicité des apparences et des personnalités et en joue avec son héros de manière surprenante.
La lecteur de ce roman est facile, rapide et je ne peux que ressentir de la frustration face au potentiel énorme d'une telle oeuvre qui se solde par une résolution finale téléphonée, rapide, décevante, qui montre certes toute l'étendue des possibilités du héros mais qui nous laisse sur notre faim en espérant du mieux pour la suite.
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