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Je remercie infiniment la personne qui donne ses livres de SF dans la boîte à livres de ma ville. Un Jack Vance, hop dans ma besace ! Ça ne se refuse pas. « La machine à tuer » Les gens m'ont regardé bizarrement dans le RER. Sûr que ce titre en majuscules blanches flashe sur le fond bleu de la première de couverture. Ça attire l'oeil des voisins (faible mot lorsqu'on est serrés comme des sardines dans le RER). C'est le second tome de la geste des Princes-Démons, mais comme c'est cadeau, je prends (promis j'irai le reposer pour qu'un autre lecteur continue le voyage de ce roman interstellaire, et puis je n'ai plus de place à la maison). Ce n'est pas bloquant pour la lecture, tome 2 ou pas, on comprend facilement. Pas vraiment de citations à reprendre mais reste un bon plaisir de lecture, surtout vers la fin avec la rencontre entre Gersen et Alusz Iphinegia de Draszane et enfin la rencontre attendue avec Kokor Hekkus. Gersen le poursuit depuis si longtemps... C'est un abominable personnage qui a tué la famille de Gersen et depuis ce dernier le pourchasse, ainsi que tous les membres de la bande de criminels. On passe d'une planète à une autre, d'un monde à un autre avec un environnement et des personnages différents mais j'avoue que le début paraît décousu. La fin permet d'assembler toutes les informations et le plaisir advient. Reste que je n'ai pas réussi à remettre correctement dans le contexte les extraits qui ponctuent parfois les débuts de chapitres et je pense que c'est en lisant les autres tomes que l'intégralité des messages prendra consistance. Rendez-vous au prochain dépôt dans la boîte à livres...
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La vengeance se poursuit avec le second prince-démon de la liste.

Notre ami Kirth Gersen doit, comme dans le premier volet, autant localiser qu'identifier l'individu en question. Heureusement, il peut toujours compter sur une succession de heureux hasards, ainsi que des déductions simples et rapides pour demeurer, quoiqu'il arrive, sur la bonne piste. En plus, il se bat avec un niveau de technicité hors du commun, ce qui fait qu'on ne tremble jamais vraiment pour lui.

Et c'est bien là, je trouve, la grande faiblesse de ce roman, à savoir qu'on suit le déroulement des péripéties de notre héros avec plaisir, mais sans jamais, pour autant, se sentir concerné émotionnellement. le héros est infaillible et tout parait trop facile.

La seconde faiblesse de ce tome, et du tome précédent également, est un dénouement final au combien trop précipité. Cela me fait penser un peu à un film, où d'un coup on réalise qu'on a pratiquement épuisé l'intégralité du budget alors qu'il reste encore la séquence finale à tourner.

Mais bon, le diverstissement est tout de même agréable, et le volume de chaque livre de ce cycle est relativement faible. Rendez-vous donc pour régler son compte au troisième prince-démon....
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Second acte de la vengeance de Kirth Gersen, qui en comporte cinq. Il retrouve la trace de l'un des Princes-Démons qu'il a juré de tuer, un affreux nommé Kokor Hekkus. Ce dernier est particulièrement retors, insaisissable. Mais il a une faiblesse : une certaine Alusz Iphigenia, qui est maintenue captive sur une planète spécialisée dans la détention d'otages. Il a juré de la racheter mais comme la belle est peu désireuse de se retrouver dans son lit, elle a fixé elle-même le montant de sa rançon à une somme pharamineuse. Kirth saura la convaincre de l'accompagner...
Il multipliera les déconvenues dans cette affaire, principalement à cause de l'apparence physique de Kokor Hekkus, qui est fluctuante. Mais qu'attendre d'autre dans un univers où tous les hommes portent des fonds de teint fortement colorés et des tenues improbables !
Entre autres plaisirs on fera en sa compagnie une ballade des plus mouvementées dans une sorte de mille-pattes mécanique, on découvrira toutes sortes de paysages plus ou moins enchanteurs... Bref que du bonheur !
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Jack Vance nous entraîne plus loin encore dans son immense univers, approfondissant sa mythologie, alimentant ses mondes d'une imagination débordante, exotique, originale; et l'on retrouve son héros(anti héros!?) Gersen à la poursuite de sa vengeance qu'il dévore méticuleusement, astucieusement, détail après détail, de manière inaltérable et inébranlable. Sa vengeance doit s'accomplir coûte que coûte, quelqu'en soient les efforts, les risques et les conséquences. On retrouve un Gersen à la limite de l'obsession, mais c'est une obstination profonde qui le travaille et qui lui permet d'avancer, de faire ce qu'il est capable de faire. On retrouve un Gersen très calculateur, intelligent, lucide, observateur, et physiquement très apte à se défendre. L'on en apprend plus sur ces princes démons qui sont perçu comme des divinités plus que comme des êtres mortels, mais qui sont présentés somme toute comme des êtres humains, inaccessibles, inexistants, impalpables, dont la réalité même reste à prouver. Vance joue beaucoup sur les faux semblants, les fausses pistes, la multiplicité des apparences et des personnalités et en joue avec son héros de manière surprenante.
La lecteur de ce roman est facile, rapide et je ne peux que ressentir de la frustration face au potentiel énorme d'une telle oeuvre qui se solde par une résolution finale téléphonée, rapide, décevante, qui montre certes toute l'étendue des possibilités du héros mais qui nous laisse sur notre faim en espérant du mieux pour la suite.
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. Gersen continue sa mission d'ange vengeur contre les Princes-démons qui ont exterminé sa famille . Dans ce volume c'est Kokor Hekkus dit « La machine à tuer » qui est sa cible. Une longue enquête lui permet de le localiser puis de l'identifier et d'accomplir sa tache. Vance meuble son récit en lâchant la bride à son imagination débridée en matière de moeurs (les Sanduskers et leur nourriture puante) , d'environnement planétaire (Thamber la mystérieuse planète et ses peuples barbares) , d'institution ( Interéchange , la bourse aux otages) de créatures (le kourgarou) et d'artefact (le scolopendre mécanique) . A noter que Gersen pour être la Némésis des méchants n'est pas pour autant un parangon de vertu (escroc, faux monnayeur..) .
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Kokor Hekkus le féroce.
Kokor Hekkus, l'un des cinq Princes-Démons coupables de l'épouvantable tuerie de la ville de Mount Pleasant sur la planète Providence est dans le collimateur de Kirth Gersen, survivant de l'holocauste. Gersen est devenu un aventurier des confins en apparence mais un justicier monomaniaque en son âme et conscience. Inapte à la vie amoureuse et sociale, Gersen est aguerri aux armes et au combat rapproché ainsi qu'à l'utilisation des poisons. A l'affût et sur ses gardes, entraîné, méthodique et déterminé, il traque un à un les Princes-Démons comme si sa vie intérieure en dépendait. La vengeance chevillée au souffle, Kirth Gersen n'a de cesse d'éliminer des meurtriers intouchables alors même que des décennies se sont écoulées et que les Princes-Démons se souviennent à peine des atrocités commises à Mount Pleasant.
Se voyant confier une mission par la CCPI (la police interplanétaire de l'Oecumène) dans l'Au-Delà, Kirth Gersen l'accomplit avec diligence mais Mr Hoskins, sa cible est elle-même prise en tenaille par le mystérieux Billy Windle, désireux d'entrer en possession de documents détonants détenus par Hoskins. Windle pourrait être l'incarnation de Kokor Hekkus, un kourgarou immortel de la planète Thamber. En contrariant les plans insondables de Kokor Hekkus, Gersen l'a mis en fureur. Deux hommes fauves, policés en apparence vont devoir se rencontrer et lutter à mort mais Hekkus possède une démesure inhumaine et sait changer d'apparence à son gré. Gersen devra user de son intelligence et de son opportunisme sans compter s'il veut vaincre le mal personnifié. En fouinant, Gersen découvre l'ampleur du plan du Prince-Démon. Une série de kidnappings contre rançons sonnantes et trébuchantes est orchestrée depuis Interéchanges, une organisation privée et indépendante, jouant les intermédiaires neutres entre les voleurs et les volés. Les otages sont détenus dans des conditions plus ou moins correctes selon leur rang social et leurs ressources pécuniaires en attendant leur délivrance après règlement des sommes fixées par le malfrat. Kirth Gersen, mandaté par une riche famille de l'Institut pour délivrer leurs enfants, y découvre la somme hallucinante de dix milliards d'UVS fixée par la détenue elle-même, Alusz Iphigenia Erperue-Tokay, princesse de la mythique planète Thamber. Âprement convoitée par Kokor Hekkus, Alusz Iphigenia cherche à se protéger de la prédation d'Hekkus mais ce dernier, par l'accumulation des rapts et des rançons s'approchent toujours un peu plus de la rançon délirante imposée par la princesse. Gersen est tout aussi intrigué par la somme de 427 685 UVS fixée pour la remise en liberté de Myron Patch, un ingénieur de la planète Krokinole. En payant sa rançon Kirth Gersen se rend actionnaire de l'entreprise de Patch qui était chargée de construire pour Kokor Hekkus une effrayante machine à tuer en forme de scolopendre destinée à la planète Thamber.
« The Killing Machine » (1964) est publié en français en 1969 aux éditions Opta dans la collection Galaxie. « La machine à tuer » poursuit l'épopée de Kirth Gersen inscrite dans la geste des Princes-Démons. Alors que le premier opus flirtait avec l'enquête policière, le second tome prend davantage le tournant de l'aventure et de la fantasy. La planète Thamber où Kokor Hekkus a son fief et ses habitudes délétères, enfin dévoilée, recèle son lot de surprises. Kirth Gersen essuie des revers qui ne sont pas sans saveur à l'instar de son incarcération à Interéchanges. Son combat épique pour préserver la virginité d'Iphigenia contre un redoutable guerrier Tadousko-Oï ne semble tenir que par l'énergie du désespoir : « A côté du corps noir et noueux, le sien semblait livide et élastique ».
Passionnant à lire pour les aficionados du Sieur Jack Vance, « La geste des Princes-Démons » est riche d'une intrigue rebondissante et fluide ainsi que d'une action soutenue et surprenante. le lecteur peut s'amuser des situations prodigieuses et de l'exotisme de planètes aux moeurs insolites mais l'inventivité de l'auteur se déploie aussi dans les noms des protagonistes et des planètes, de Krokinole à Kokor Hekkus. le nom du Prince-Démon évoque le chant du coq quand le kourgarou promet un métissage grandguignolesque : « Quand le kourgarou joue le boogie-woogie bougalou ».
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J'avais jugé que le premier tome de la Geste des Princes-Démon était un roman bâclé, où les motivations du protagoniste étaient peu clairs et les enjeux brouillon. Ce deuxième volume est bien meilleur, comme si Jack Vance avait souhaité se racheter. Il nous livre ici une bonne partie des explications qui auraient dû, selon moi, figurer dans le premier livre, en explicitant les crimes des Princes-Démons et ce qui pousse le personnage principal à les traquer. Dans la seconde moitié du livre, on retrouve ce qui fait le charme de Vance, avec une histoire riche en détails originaux, avec une mention spéciale pour l'activité économique liée aux enlèvements et pour le final du roman, proche de la fantasy.
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Autant le premier volet me faisait penser à un polar, autant ce deuxième évoque davantage pour moi le roman d'aventures. Si j'osais, je le comparerais à un épisode de James Bond. Non que Gersen ait quoi que ce soit d'un espion de sa gracieuse majesté britannique. Pourtant on peut trouver un certain nombre d'ingrédient de la recette du fameux agent secret. Pas spécialement de gadget mais une James Bond ... pardon ... une Kirth Gersen's girl, un ennemi redoutable, la mission de tuer ce dernier, des alliés de passage, des infiltrations, des mésaventures et surtout pas mal d'actions.
En dehors de ça, la trame laisse apparaitre davantage d'éléments propres au space-opera sans en faire toutefois une référence du genre. Toujours très peu de voyage dans l'espace. En revanche, la description de l'univers dans lequel évolue le héros s'étoffe. Nous en apprenons un peu plus sur la CCPI, cette police parallèle assez inquiétante. Un léger coin de voile est levé sur l'Institut et ses membres. Et nous découvrons une organisation étonnante et pour tout dire dont l'existence est difficile à admettre : Interéchanges. Cette organisation sert d'intermédiaire entre les kidnappeurs et ceux qu'ils rançonnent. C'est Interéchanges qui détient les otages, dans d'excellentes conditions et qui perçoit les rançons reversées aux kidnappeurs moyennant une commission. Mais après tout, n'existe-t-il pas sur notre bonne vieille terre des organisations à la façade respectable mais aux activités douteuses ?
Nous avons même droit, ce qui ne surprendra pas chez Vance qui s'est adonné avec le même succès à la fantasy, à une plongée dans une civilisation médiévale isolée.
Petit détail supplémentaire qui distingue ces aventures-ci de celles qui ont précédé, cette fois-ci, Gersen perd un peu de sa superbe. Notamment lorsqu'il tombe dans un piège. de son propre aveu, il commençait à se montrer trop suffisant et beaucoup moins rigoureux. C'est le genre d'incident qui rend le personnage plus attachant.
Comme son prédécesseur, ce deuxième opus se lit avec une déconcertante facilité. Pour les meilleurs lecteurs, une petite matinée devrait suffire. Pour ma part, j'ai trouvé cette Machine à tuer encore plus agréable à lire que le précédent. Il me tarde de lire la suite, car si l'intensité dramatique croît à chaque épisode, ça promet.
Ah, une dernière petite chose dont je ne fais pas grand cas d'habitude tant je pense que seul le contenu importe : c'est pourtant vrai que les couvertures sont hideuses.
(Chronique écrite le 31 janvier 2010)
Lien : http://aruthablog.blogspot.fr/
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Kerth Gersen, après avoir éliminé Malagate, continue à rechercher les princes démons qui ont massacré son village et réduit en esclavage les survivants. Lors d'une mission pour la CCPi (Compagnie de coordination de police internationale), il retrouve la trace de Kokor Hekkus

La Machine à tuer est le deuxième volet de la Geste des Princes Démons.

Comme dans le premier volet les princes démons sont très bien insérés dans l'Oecumène et il faut toujours attendre les dernières pages pour savoir derrière quel personnage le prince démon se cachait.
Chaque chapitre est introduit par un extrait de texte permettant d'expliquer des éléments de l'Oecumène sans plomber le récit d'explications nombreuses.
Ce roman est d'une lecture facile et rapide pour peu qu'on accepte de voyager dans l'espace.
J'apprécie la richesse de l'invention : Interéchanges a un rôle dans le kidnapping spatial. Cette société fournit sa caution aux transactions, elle paie le kidnappeur et garde le kidnappé jusqu'à ce que celui-ci puisse s'acquitter de sa rançon.
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