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Critique de Foxfire
« La planète géante » est mon premier Jack Vance. Pourtant, ça fait longtemps que je veux découvrir cet auteur et j'ai dans ma PAL un certain nombre de livres de cet auteur. « La planète géante » n'est pas le roman le plus réputé de Vance mais il faut bien commencer quelque part et je dois avouer que j'ai passé un très bon moment de lecture.
« La planète géante » n'est pas un grand roman et les défauts sont nombreux mais ce récit procure un grand plaisir de lecture. On est vraiment dans la littérature pulp et c'est tout à fait ce dont j'avais envie.
C'est vrai que le récit n'est pas vraiment très bien construit. Il manque un réel arc narratif, les enjeux sont flous et l'intrigue ressemble plus à une succession de péripéties liées par un fil très mince. Malgré ça, j'ai beaucoup apprécié cette ballade sur « la planète géante ». Il faut dire que Vance fait preuve d'une belle imagination et c'est très divertissant que de découvrir les villes, les peuples, la faune de la planète. J'imagine que le côté assez stéréotypé des personnages a agacé certains lecteurs, moi ça ne m'a pas dérangée. Une fois accepté le fait qu'il s'agit d'un roman pulp la simplicité des personnages fait même partie du plaisir de lecture. J'ai pas mal pensé à « Capitaine Futur » d'Edmond Hamilton, je trouve qu'il y a un peu le même esprit qui ne vise qu'à une seule chose : divertir le lecteur. C'est sûr, le roman n'a pas de propos et la psychologie des personnages est inexistante. Mais je ne me suis jamais ennuyée et j'ai souvent souri. Comme le Capitaine Futur d'Hamilton, Claude Gystra est un héros lisse, sans aspérité, on ne craint jamais pour lui mais je vois ça un peu comme une sorte de convention du registre pulp. Quand on lit ce genre de romans on sait ce qu'on va y trouver, il ne faut pas s'attendre à autre chose. Si j'ai beaucoup souri au cours de ma lecture, c'est aussi parce que j'ai ressenti un côté rigolard chez Vance. Je pense qu'il avait conscience des limites du roman pulp et qu'il a pris le parti de s'en amuser, voire même d'accentuer certains de ses aspects. Je pense notamment aux personnages féminins qui sont complètement neuneus et je pense que cette caractérisation caricaturale est voulue par Vance et qu'il y a là du second degré.
« La planète géante » est un roman frais, léger, divertissant. J'ai passé un bon moment avec cette lecture qui s'est avérée reposante. Je suis bien contente que d'autres romans de Vance m'attendent dans ma PAL.
« La planète géante » n'est pas un grand roman et les défauts sont nombreux mais ce récit procure un grand plaisir de lecture. On est vraiment dans la littérature pulp et c'est tout à fait ce dont j'avais envie.
C'est vrai que le récit n'est pas vraiment très bien construit. Il manque un réel arc narratif, les enjeux sont flous et l'intrigue ressemble plus à une succession de péripéties liées par un fil très mince. Malgré ça, j'ai beaucoup apprécié cette ballade sur « la planète géante ». Il faut dire que Vance fait preuve d'une belle imagination et c'est très divertissant que de découvrir les villes, les peuples, la faune de la planète. J'imagine que le côté assez stéréotypé des personnages a agacé certains lecteurs, moi ça ne m'a pas dérangée. Une fois accepté le fait qu'il s'agit d'un roman pulp la simplicité des personnages fait même partie du plaisir de lecture. J'ai pas mal pensé à « Capitaine Futur » d'Edmond Hamilton, je trouve qu'il y a un peu le même esprit qui ne vise qu'à une seule chose : divertir le lecteur. C'est sûr, le roman n'a pas de propos et la psychologie des personnages est inexistante. Mais je ne me suis jamais ennuyée et j'ai souvent souri. Comme le Capitaine Futur d'Hamilton, Claude Gystra est un héros lisse, sans aspérité, on ne craint jamais pour lui mais je vois ça un peu comme une sorte de convention du registre pulp. Quand on lit ce genre de romans on sait ce qu'on va y trouver, il ne faut pas s'attendre à autre chose. Si j'ai beaucoup souri au cours de ma lecture, c'est aussi parce que j'ai ressenti un côté rigolard chez Vance. Je pense qu'il avait conscience des limites du roman pulp et qu'il a pris le parti de s'en amuser, voire même d'accentuer certains de ses aspects. Je pense notamment aux personnages féminins qui sont complètement neuneus et je pense que cette caractérisation caricaturale est voulue par Vance et qu'il y a là du second degré.
« La planète géante » est un roman frais, léger, divertissant. J'ai passé un bon moment avec cette lecture qui s'est avérée reposante. Je suis bien contente que d'autres romans de Vance m'attendent dans ma PAL.
