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Critique de wellibus2


GÉRARD BERRÉBY: «VANEIGEM S'INTÉRESSE PLUS À L'HUMAIN, DEBORD, PLUS THÉORIQUE, À LA STRUCTURE DE LA SOCIÉTÉ»

C'est un ouvrage exceptionnel, par sa forme, des entretiens denses et parfois contradictoires entre un connaisseur passionné du situationnisme, l'éditeur Gérard Berréby, et une de ses grandes figures, Raoul Vaneigem, minutieusement enrichi de toutes les photos, textes et tracts d'époque. Contre toute attente, le plus captivant se trouve dans la première partie, le récit de l'enfance d'un fils d'ouvrier belge. La formation du jeune Vaneigem, tombé dans Lautréamont comme Debord, qu'il rencontre en 1961, se dévore. le plus vertigineux se situe vers la fin, après le déroulé du quotidien d'un cercle férocement fêtard et infusant de la pensée comme il engloutissait de l'alcool et où chaque acteur avait son rôle. Là, dans cette dernière partie, se trouve un face-à-face entre deux hommes qui acceptent de regarder sans concessions les errements, la momification, le cadavre avec un regard actuel d'une portée incisive. Ouvrant le champ. Peut-être que Raoul Vaneigem a eu le dernier mot en décidant du titre : Rien n'est fini, tout commence
Lien : http://next.liberation.fr
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