AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de LizzieC12


Otchum est resté pendant de nombreuses années le livre préféré de mon enfance, que je gardais toujours à portée de main, le relisant sans cesse et y regardant encore et encore les superbes photographies.

J'avais 8 ans quand j'ai découvert Nicolas Vanier et son univers, à l'occasion d'une projection de « L'enfant des neiges » organisée par mon école. J'ai tout de suite eu le coup de foudre pour les aventures de cet homme accompagné de sa famille et de son fidèle chien Otchum.

Dans ce livre très bien écrit, accessible et fourmillant de détails intéressants, Nicolas Vanier nous raconte donc la vie de ce chien qui a changé sa vie : Otchum, un chien que rien ne destinait à vivre des aventures dans le Grand Nord.
De race Laïka, Otchum naît sur les berges du lac Baïkal. Il fait partie des nombreux chiens accompagnant l'expédition de Nicolas Vanier en Sibérie, servant pour la chasse et la défense de l'équipage contre les animaux sauvages. Otchum va bientôt servir de chien de traîneau où il se révèle extrêmement doué et très vite, une forte relation va se nouer entre l'homme et l'animal.
Nicolas Vanier ne quittera plus Otchum, le ramenant en France et le faisant devenir le chien de tête de son traîneau, père et chef de la meute de chiens qu'il se constitue.

En parallèle du destin d'Otchum, Nicolas Vanier nous raconte son histoire, ses expéditions dans le Grand Nord et sa vie de famille, tout en nous faisant découvrir la vie de certains peuples autochtones de ces grands espaces froids et inhospitaliers.

Je ne peux que conseiller ce livre à un amoureux des grands espaces et des expéditions à la Jack London. le récit est truffé d'anecdotes, de conseils et de petites explications comme comment diriger un attelage de chiens de traîneau, comment construire un bivouac dans le froid, etc…
Nicolas Vanier a un talent inné de conteur et son Otchum est le chien loyal, courageux (il n'a pas hésité à attaquer un ours pour sauver son maître) et intelligent que tout le monde rêverait d'avoir.

Attention cependant, même si le récit est une déclaration d'amour à Otchum et aux animaux, ici on se nourrit de la chasse et de la pêche, on utilise la fourrure des animaux pour se faire des vêtements et du matériel, les chiens travaillent et ne sont pas complètement considérés comme des animaux de compagnie.
La fin tragique d'Otchum jette quand même une ombre sur ce tableau idyllique, rappelant peut être aussi que la nature est parfois cruelle.
Commenter  J’apprécie          20



Ont apprécié cette critique (2)voir plus




{* *}