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Titre repéré lors d'une Masse Critique l'an dernier, j'avais vraiment, vraiment hâte de lire ce petit roman. Ezhrâl et Joän. Herboristes, assassins, bagarres, mystères : il y avait vraiment beaucoup d'éléments pour me plaire.
C'est un roman très court qu'on peut lire entre deux pavés, mais voilà, c'est aussi le défaut de ce livre : il est trop court ! Tout va trop vite !

J'aurais aimé que l'auteure prenne davantage de temps pour nous décrire l'environnement dans lequel évolue les personnages, qu'elle dresse des portraits plus affûtés.
Si l'histoire n'est pas inintéressante et que l'écriture n'est pas mauvaise non plus, ce roman manque (à mon goût...) de développements pour réellement pouvoir s'immerger dans son univers.


#moisdelafantasy2020#
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Ezhral et son apprenti Joan vendent leur talent d'assassins au plus offrant jusqu'au jour où un contrat se termine mal.

Voici un petit livre très court mais riche en émotion. A peine 160 pages, c'est vite lu et il n'y a pas vraiment la place à une réelle intrigue. L'histoire est essentiellement centrée sur le personnage d'Ezhral qui, par de nombreux retours en arrière, nous raconte son passé. Un homme torturé au passé mouvementé qui donne lieu à beaucoup d'émotion.
Au final une jolie découverte même si je déplore sa brièveté.
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En premier lieu, merci infiniment à l'opération Masse Critique de Babelio ainsi qu'aux éditions Rroyzz, sans lesquels je n'aurais probablement jamais découvert ne serait-ce que l'existence de ce roman.
Et autant vous dire d'emblée que ça aurait été sacrément dommage !

Alors que la fantasy est habituellement plutôt tiraillée entre énormes pavés et sagas-fleuve, Ezhrâl et ses 159 pages imprimées gros ont de quoi surprendre au premier abord. Mais qu'il est agréable de s'immerger dans un autre monde pour en ressortir deux à trois heures plus tard ! D'autant que le voyage est agréable, bien qu'il soit aussi et surtout mouvementé.

Ezhrâl, c'est avant tout le récit d'une vie, celle du personnage éponyme, constituant la majeure partie du livre et contée via de longs flash-backs. Vous vous en doutez, vu le format de l'ouvrage, il faut se contenter des moments-clés, ceux qui auront, d'une façon ou d'une autre, bouleversé le quotidien d'Ezhrâl tout au long de son existence. Sauts de puce à travers le temps, bribes de souvenirs remontant à la surface, justifiées par les évènements du présent.
Ceux-ci n'occupent finalement qu'une place restreinte au sein de l'ouvrage, presque anecdotiques, presque prétexte, mais n'en font pas moins partie du puzzle. Un puzzle jalonné par les drames, les blessures qui ne se referment jamais totalement. On est bien ici dans un récit de dark fantasy : point de héros, juste des personnages qui tentent de survivre tant bien que mal dans un monde où les brigands font la loi et où les femmes sont sitôt veuves, sitôt remariées.

Bien évidemment, de ce monde, l'on ne verra pas grand-chose, et surtout beaucoup de forêt, la narration se focalisant sur les faits. Avoir affaire à de courts passages permet d'éviter les longueurs, sans pour autant donner un sentiment de précipitation. du moins, la majorité du temps. Car s'il y a un truc d'expédié au point d'en être aussi ridicule que peu crédible, c'est bien la rencontre entre Ezhrâl et celle qui deviendra sa femme. Certes, la romance constitue environ la moitié de mes lectures, et mon genre de prédilection, alors qu'il ne s'agit ici que d'un a-côté, un pan de l'histoire. Mais même en étant hyper indulgent, impossible de ne pas trouver ça bancal ! Heureusement, la suite rattrape un peu et l'on se dit « pourquoi pas, après tout », mais sur le coup, on lève les yeux au ciel.

Mais mis à part ça, on se laisse porter aux côtés d'Ezhrâl. On partage ses peines, surtout, la vie ne l'ayant clairement pas épargné. La plume de Suzanne Vanweddinggen est très belle, presque poétique, tout en étant capable d'être plus dure quand il le faut. Ezhrâl n'est pas un récit facile. Être plongé ainsi dans l'intimité des souvenirs de quelqu'un et voir sa vie entière défiler, même sous forme de fragments, ne laisse pas indemne quand il s'agit des pires moments. Et des pires moments, il y en a ici beaucoup.
Puis vient la fin. Si, au début, l'on a affaire à la narration des faits présents entrecoupée des mémoires d'Ezhrâl, sur la fin, le récit se fait plus chaotique, avec des bouts entiers qui manquent, des incidents relatés en quelques bouts de phrases là où, au début, on avait droit à l'arrivée en ville des deux compères dans les moindres détails. D'où la très forte impression que ce présent n'est, finalement, qu'un morceau de plus à la grande trame de la vie d'Ezhrâl, simplement plus fragmenté que les autres. C'est un peu dommage, le texte aurait gagné à être plus développé ici ou là... mais, en l'état, le voyage est déjà sacrément réussi. Et c'est la gorge nouée que l'on referme le livre. La boucle est bouclée. Il n'y a plus rien à ajouter.

Ezhrâl est donc une très bonne surprise. Une fantasy différente, plus posée mais pas moins brutale et ô combien intimiste. Loin du destin du monde, juste l'histoire d'une vie.
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Merveilleux moment de lecture !
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Quatrième de couverture : Ezhrâl l'herboriste et Joän son apprenti sillonnent les chemins d'une contrée inhospitalière au gré des contrats qu'ils exécutent... au sens propre du terme. Tous deux sont effet des assassins de talent. Mais quand ils s'opposent à la Confrérie, c'est leur vie qui est menacée. Et tandis que le vieil herboriste trouve refuge dans ses souvenirs, Joän apprend à faire preuve d'initiative, ce qui pourrait bien lui coûter très cher...
Pour sa première incursion dans la fantasy, l'auteur nous entraîne dans un road trip où les caractères humains forment le décor de cette intrigue qui alterne passé et présent.

Mon avis:Un bon petit roman de fantasy qui se lit de manière fluide et efficace. L'histoire se dévore rapidement et ne souffre d'aucun temps mort. Il y a de l'action, du suspens et l'auteure nous tient en haleine, nous empêchant constamment, grâce à des cliffhangers efficaces, de reposer les aventures de ces personnages sans en savoir la suite. Les personnages sont originaux et d'une consistance efficace ce qui nous ferait presque regretter que l'histoire ne dure pas un peu plus longtemps et que l'univers de Suzanne Vanweddingen ne soit pas, lui, de la même profondeur que ses habitants.
Les chapitres s'ouvrent par des intermèdes poétiques réussis qui laissent deviner la maîtrise de Suzanne Vanweddingen pour d'autres styles encore que la fantasy...

En conclusion, c'est court mais c'est original et frais et ça se lit avec plaisir du début à la fin. Seul petit bémol et c'est le défaut de ses qualités : étant un tome unique le monde de cette aventure manque, selon moi, un peu de consistance. Je le conseil fortement à tous les amateurs de fantasy car les aventures de ce personnage que l'on nomme Ezhrâl valent le coût d'être lues et vous ne serez pas déçus de faire la connaissance de cet herboriste et de son apprenti...


A découvrir chez RROYZZ éditions qui nous livre ici une fois de plus un roman original que je vous conseil de découvrir !
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Un petit road-trip agréable dans des contrées pourtant inhospitalières. Ezhrâl a le don d'être un personnage attachant en un minimum de pages. Ainsi que son apprenti herboriste et assassin. Alors qu'ils prennent le large pour fuir un danger, Ezhrâl se remémore sa vie. Nous avons donc une histoire en deux temps qui se mélangent très bien.
Un récit court mais tout de même poignant.

Par contre, on peut facilement reprocher quelques invraisemblances par rapport à certains événements et aussi le peu de développement autour de l'univers. Mais pour ça, le roman porte bien son nom ! Ezhrâl raconte Ezhrâl. Une rencontre au récit sympathique.

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Reçu grâce à une opération Masse Critique, merci Babelio.
D'abord l'illustration de la couverture est très jolie, ce qui est toujours un premier plaisir quand on reçoit le livre. La quatrième ne laisse pas beaucoup de suspense sur le contenu, mais il est agréable d'avoir un résumé qui ne soit pas mensonger.
C'est un roman court, rapidement lu, une histoire très agréable. Passé et présent se mêlent harmonieusement et on s'évade facilement en suivant les aventures de l'herboriste et de son apprenti. Je les ai trouvés très attachants. Les moments tristes ou plus durs de la vie d'Ezhrâl sont assez édulcorés (mais abordés sans mièvrerie) pour convenir à des lecteurs assez jeunes.
Je dirais pour résumer les points forts : une histoire où l'émotion est bien présente, avec des personnages attachants et peu communs, qu'on lit sans jamais s'ennuyer.

Je ne sais pas quel était le but des échanges entre le soleil et la lune. Une volonté de donner une touche de couleur "contes et légendes" ? Ou de glisser un peu de poésie ? Je les ai trouvés particulièrement inutiles et je n'ai pas vu le lien avec l'histoire. Peut-être plairont-ils à d'autres ?

Mais il y a, à mes yeux, de nombreux points faibles qui en font une lecture un peu décevante :
L'univers dans lequel évoluent les personnages est juste ébauché. On sait qu'il y a de nombreuses troupes de mercenaires et une confrérie puissante, mais existe-t-il une structure politique ou un pouvoir central ? Qui dirige la garnison ? Des enfants sont vendus ce qui sous-entend de l'esclavage. Est-ce admis dans certaines contrées ? Pourquoi uniquement les enfants ? Les filles sont mariées sans avoir le choix, les couples se forment souvent de façon pragmatique (une veuve, un veuf, …et on reforme un couple), il y a des forêts mais … les croyances … la faune, … tout cela reste absent.
L'ambiance est assez médiévale pour le peu qu'on puisse en juger, mais je ne parlerais pas de Fantasy : ni magie ni créatures inconnues, pas grand-chose qui dépayse. C'est donc un univers que le lecteur est invité à imaginer à partir de bribes d'informations.

Des situations mériteraient d'être développées ou mieux soignées. Exemples : Je trouve que ce n'est plus "laisser place à l'imagination du lecteur" mais plutôt manquer de rigueur et bâcler les détails.

Je préfère une écriture sans fioriture ni vocabulaire alambiqué mais parfaitement maîtrisée, plutôt que l'inverse. Mais ici le style est simple, et pourtant pas toujours maîtrisé.

Le manque de relecture se fait sentir. Mots manquants et majuscules aux verbes des incises, passeraient inaperçues dans un texte plus prenant, plus dense. Ce qui est excusable dans un pavé de mille pages se comprend moins dans un texte court qui devrait être irréprochable.

Donc je trouve que ça mérite une mise en garde : vous trouverez sans doute plaisir à le lire si vous souhaitez une jolie histoire avec des personnages attachants et intéressants mais ne vous imaginez pas trouver un univers ou une écriture à la hauteur.
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Ce récit est court, pas plus de 160 pages. Et pourtant, c'est toute une vie qui défile sous nos yeux.

Cette vie, c'est celle d'Ezhrâl, un herboriste avec un talent certain pour le meurtre mais aussi un fin pédagogue pour son jeune apprenti Joän. Et pourtant, Ezhrâl va faire une erreur regrettable au cours d'une mission...

Les paragraphes au présent sont entrecoupés par la narration des moments clés de son passé. de tout ce qui l'a amené ici, aujourd'hui. de ce qui a motivé ses actes et son chemin. Ce qui fait qu'Ezhrâl gagne à être connu. L'intrigue de ce présent n'est donc finalement que prétexte aux souvenirs, car ce sont bien eux, les clés de ce récit.

Cette lecture est parfaite quand l'envie de s'attaquer à un gros pavé n'est pas là ou que l'humeur porte moins à se concentrer sur une intrigue difficile. Ce petit livre ne paie pas de mine et pourtant, il se lit très rapidement et ne souffre d'aucune longueur. Forcément ça va un peu vite, mais le format le justifie. C'est finalement son plus grand défaut (bon, ça et sa rencontre bidon avec sa femme que j'ai préféré vite oublier pour me concentrer sur leur jolie relation).

Une petite lecture fraiche, intime, mais pas forcément très joyeuse, à engloutir d'un coup. J'étais satisfaite en tournant la dernière page, tout en ayant un amer petit arrière goût de "pas assez" en bouche ...
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Avec "Ezhrâl" Suzanne Vanweddingen nous propose une singulière histoire d'apprentissage , une histoire construite dans le sang et la mort.

Ezhrâl et Joän son apprenti execute des contrats contre rétribution. Ils sont plutôt doués et passent toujours entre les mailles du filet. Mais un jour tout bascule. L'un de leur contrat toune mal et ils se retrouvent poursuivis par une puissante confrérie qui en veut à leurs peaux .

Après avoir refermé ce roman je garde le sentiment d'avoir vécu une aventure intense mais trop courte.
Contrairement à bon nombre de roman de fantasy "Ezhrâl" ne s'embarrasse pas de descriptions , d'explications ou d'effets de style pompeux. Suzanne Vanweddingen va droit au but, nous offrant une histoire oscillant entre passé et présent au gré des aventures de Joän et Ezhrâl.

On est pris par cette histoire , voulant en savoir toujours plus sur ces intriguants personnages et sur comment la vie les a conduit à devenir ceux qu'ils sont devenus.

J'ai passé un bon moment avec ce roman , j'ai beaucoup aimé découvrir l'histoire d'Ezhrâl, une histoire pleine de circonvolutions et de détours parfois mortels. J'ai aussi apprécié voir Joän prendre petit à petit la place qui lui revient, s'affranchir des chaînes qui le retiennent .

Mais malgré tout j'aurais aimé que Suzanne Vanweddingen s'attarde plus sur certains passages , nous offre plus de détails sur une histoire plus complexe qu'il ne peut sembler au départ.
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