J'ai beaucoup aimé le début du roman avec le décalage entre le profond mal-être de l'héroïne et un certain humour.
J'ai un peu moins apprécié la Alice de 2012, obnubilée par son désir d'enfant. Son journal intime dévoile une histoire familiale compliquée qui ne nous en apprend que très peu sur sa vie à elle à Londres.
La Alice de 2018 est si différente qu'on se demande quelle catastrophe a pu tout rayer de son passé et l'obliger à recommencer une nouvelle vie à Paris.
Le retournement de situation explique enfin le fossé entre les deux Alice, celle de 2012 et celle de 2018.
Je l'ai senti venir et, en plus, j'avais l'impression d'avoir déjà lu ça quelque part il n'y a pas si longtemps… Et en effet, le Merveilleux Pendentif de Laura reprend ce thème, même si là la jeune femme de reprenait pas l'identité de sa soeur, mais elle se glissait "seulement" dans son existence (métier, fiancé..) ce qui était déjà assez bizarre…
Je n'ai pas aimé ce qui se passe une fois que la vérité sort. La jeune femme prend des décisions contestables. Et puis tout s'arrange pour le mieux en quelques claquements de doigts : plus de problèmes d'argent, l'amoureux revient, etc.
Les chaussettes orphelines du titre ne jouent finalement qu'un rôle très mineur dans le roman, ce que j'ai trouvé un peu dommage.
Au final, je n'ai pas été complètement séduite par ce roman qui a pris une direction qui ne m'a pas plu...
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